Just-U-Blood
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où ...
Voir le deal

Partagez | 
 

 James William Wesbury

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
James W. Wesbury

James W. Wesbury

Messages : 104
Humeur : Vous avez dis jeux? Blythe, je suis de retouuuur


More About Me
Clan: Bon
Pouvoirs:
Relationships:

James William Wesbury Vide
James William Wesbury EmptySam 10 Juil - 17:44



James William
Wesbury


James William Wesbury Ftowli
Carte d'identité;



Nom; Wesbury
Prenom(s); James William (nan on n’aimait pas les doubles noms dans la famille, ce n’est qu’une illusion…)
Age; 569 ans, mais rassurez-vous je n’en paraît que 35 ^^
Date de naissance: Le 14 Novembre 1441 (ou ce qui serait l’équivalent de cette date à mon époque de naissance du moins)
Lieu de naissance; Un manoir pas très loin de Londres
Nationalité; Anglaise
Lieu de résidence; Underway
Profession; Musicien, je vais parfois me produire au Pub, mais bon, c’est juste quand j’ai envie de voir du monde.
Nature; Vampire
Clan; Bon

I want to see you;


    Grand, élancé, ténébreux…Voilà un petite liste d’adjectifs qu’on me donne souvent. C’est vrai que je ne suis pas du genre petit, je dépasse déjà Blythe d’une bonne tête (et encore je suis gentil), et je ne suis pas loin de dépasser Keziah si je me souviens bien…Enfin bref, tout ça pour dire que je ne suis pas une taille réduite. Mais quoi d’autre ? Vous faîtes bien de le demander mes chers amis, car ce n’est pas tout ce qu’il y a à dire sur mon physique (je serais un bien banal vampire autrement, non ?); En plus d’être grand, je suis mince. Pas maigre, juste mince, j’ai des muscles tout de même! Merci bien. Des muscles donc, pas dans l’optique déménageur Breton cependant. Juste ce qu’il faut pour attirer l’œil sans choquer personne. En fait on peut me dire svelte. Voilà le mot que je cherchais! Enfin je l’ai trouvé! Pardon? Ah oui, la suite, ça vient, ça vient.

    Ténébreux. Oui et non. C’est vrai que j’ai les cheveux d’un brun sombre, m’arrivant presque aux épaules à présent, jamais vraiment disciplinés, mais de là à les dire noirs…Mes yeux en revanche le sont, noir. Un noir d’encre, si noir qu’on n’y verrait presque aucune lumière à force de les fixer. C’est un de mes atouts de charme, surtout quand je m’en sers avec Blythe. Ca et mon sourire. Ah mon sourire! C’est une grande histoire vous savez? Généralement, c’est un sourire amusé que je montre à la face du monde. Un amusement éternel, afin de ne pas montrer que je suis atteint par ce qui arrive en ce moment dans le monde. Mais pas toujours. Bien qu’il soit rare de me voir sans un sourire, aussi petit soit-il, ça arrive mais ce n’est généralement pas bon de rester aux alentours quand je ne souris pas…C’est généralement signe d’une colère imminente…Enfin bref…Mon bouc ? Quel bouc ? J’ai pas de chèvre moi…Oh, mon bouc! Pardon…Alors, oui j’ai un bouc, mais tout comme j’ai une moustache, fine, pas trop broussailleuse, juste ce qu’il faut pour retranscrire la liberté dont j’aime me porté garant.

    Mes vêtements…Sont simples la plupart du temps. J’ai beau être un excentrique né, mes vêtements de bases sont simple, des jeans, des t-shirts plus ou moins colorés, des pulls et chemises, un ou deux costumes, quelques trucs en plus…Je vous accorde que rajouter des babioles et des fanfreluches faites de mouchoirs décorés ou bien de bouts de tissus quelconques pour agrémenter ma tenue n’est pas dans les habitudes de tout le monde. Et alors ? Si moi ça me va le monde peut bien aller se faire voir pour ce que j’en ai à faire de ce qu’ils pensent de moi…

I want to know you;


    Quand James entre dans une pièce vous le savez tout de suite; pas seulement parce qu’il est un homme qui aime se démarquer, mais surtout parce qu’il a une présence certaine et un charisme indéniable. Sans parler de son physique et sa nature vampiriques qui en attirent plus d’un à lui, il est quelqu’un qui a un petit quelque chose en plus…Vous savez, le genre de petit quelque chose sur lequel on n’arrive pas à mettre le doigt dessus mais qui est là quand même? Eh bien là c’est exactement ça. Il a un charisme purement "Jamesien" si je puis m’exprimer ainsi. Mais ce n’est pas tout, car James est un personnage haut en couleurs, et son charisme se couple bien souvent avec une impertinence qui en énerve plus d’un mais qui cependant reste toujours polie. Ou comment se moquer du monde tout en restant politiquement correcte dans ses paroles. Voilà ce qu’est James, un impertinent noble qui ne perd cependant pas de vu les vraies valeurs de la vie et du respect de l’autre. Quand il fait une promesse, il la tient, quoi que ça puisse lui coûter; cependant jouer avec les mots quand ça l’arrange est un jeu qu’il aime tout particulièrement.

    D’ailleurs, si vous êtes dans ses amis ou du moins du bon coté de ses connaissances, vous découvrirez un être sociable, qui aime faire de nouvelles rencontres et voir de nouvelles choses tous les jours. James n’est pas homme à s’ennuyer facilement, ayant des joies très simples, et fera de toute façon tout pour ne pas s’ennuyer autant que faire se peut. C’est un homme qui aime parler certes, mais qui ne cherche pas à imposer sa parole ou ses points de vue. Il parle si on accepte ses paroles, il prône ses valeurs si on accepte de les écouter, il ne va pas tenter de remettre quelqu’un sur le droit chemin si ce dernier refuse son aide, il lui dira ce qu’il pense de ses actions et laissera la personne se rendre compte de ses erreurs par elle-même. Où est l’intérêt pour le fautif de se faire montrer ses erreurs si lui-même ne comprend pas en quoi ce sont des erreurs ? Mais à part ça, il est aussi quelqu’un de drôle, maniant l’humour typiquement anglais d’une main de maître. James est prompte à sourire et à amener des sourires sur les visages de ceux qu’il aime (et tout particulièrement Blythe, il a été témoin de sa misère à une époque et s’est promis depuis de tout faire pour la rendre heureuse et lui faire garder son si beau sourire). C’est aussi un être fondamentalement compatissant qui ne se réjouira jamais du malheur des autres, même pas de ses pires ennemis…
    Mais cet humour n’est pas la seule chose qui le rende si unique. Des êtres drôles il en existe des milliers dans le monde, alors qu’est-ce qui le rend si unique? Eh bien c’est son excentricité.

    James est un excentrique, mais à quel niveau ? Car il existe bien des sortes d’excentriques…Pour tout vous dire, James est un homme libre, toujours et à jamais; Pour lui, la liberté se trouve dans l’esprit, pour peu que son esprit reste libre, il peut bien être enfermé ça ne le dérangera pas plus que cela (enfin, en théorie, mais soyons réaliste, il préfère cent fois être en liberté physique aussi bien que mentale). Il dit ce qu’il pense quand il le pense, et ne prend pas forcément de gants, avec une franchise qui en a déstabilisé plus d’un depuis le début de sa vie. Mais James est aussi un homme qui se fiche totalement des carcans de la société et des conventions qu’un groupe de personne pas plus puissantes que les autres ont décidées. Il fait ce dont il a envie quand il en a envie. Cependant il a des principes, oui tout de même, mais ce sont des principes qui se sont perdus au fil du temps: Le respect de l’autres, oui il fait ce qu’il veut, mais pas au dépend des autres, il n’est pas le roi du monde de ce fait il se doit d’être civique avec ses congénères même ceux qui à priori ne le mériteraient pas…Oui, il ne fait que rarement ce à quoi vous vous attendiez de sa part, frappez-le parce vous êtes en colère contre lui il vous tendra l’autre joue pour vous aider; Insultez-le , il vous répondra par l’affirmative (merci l’autodérision, cependant il ne joue avec que lorsqu’il est sûr que c’est vrai, ou faux mais sans importance, nous y reviondrons); dites blanc il dira noir…Vous voyez un peu le genre d’homme qu’il est?

    Si seulement James n’était qu’excentrique il ne dérangerait pas plus que cela; mais le fait est qu’il dérange. Il dérange par son impulsivité. Il est franc et à cause de cela il n’attend pas pour agir s’il pense qu’il y a besoin d’une action immédiate. Souvent c’est "j’agis je réfléchirais aux conséquences ensuite". Pas forcément très intelligent, mais c’est ainsi, James est James et bonne chance si vous voulez tenter d’altérer cette force de la nature. Son coté impulsif le rend aussi quelque peu impatient…Il sait attendre le temps qu’il faut pour obtenir quelque chose (il a bien attendu près d’un demi-siècle avant de voir ses sentiments retournés, c’est pour dire) s’il sait qu’il faut y aller en douceur, mais il y a des choses pour lesquelles il ne pourra jamais attendre. Aider est un bon exemple. Si on lui demande de l’aide ou si il voit qu’on a besoin d’aide et qu’il est à proximité, il n’attendra pas la St Glinglin pour agir. Imprudent ? Oui, parfois. Pas toujours mais dans le feu de l’action il peut se montrer très imprudent. Mais James n’a jamais été quelqu’un de très prudent, il s’est améliorer depuis l’incident qui a faillit lui coûter sa seconde vie, mais à cause de son coté esprit libre, et quelque peu rêveur il faut bien l’avouer, son esprit ne pense pas forcément à toutes les possibilités d’erreurs qu’il pourrait faire, malheureusement parfois.

    Et envers les autres ? Hormis le fait qu’il soit quelqu’un de respectueux des autres êtres vivants et de la vie, il est très protecteur même si on ne le penserait pas au premier abord. Pour tous ses amis il est quelqu’un à qui il est impossible de cacher quelque chose, il est très observateur et ses amis ont une place importante dans sa vie alors il fera toujours tout pour leur éviter des malheurs et des peines inutiles. Ne parlons même pas de Blythe, si la jeuen femme n’avait pas un sacré caractère et n’aurait pas déjà prouvé à James qu’elle pouvait se défendre seule, il l’aurait déjà mis dans un vitrine pour la protéger à jamais du monde extérieur qui n’a pas toujours été bon avec elle. Bon, et puis la protéger des autres hommes est aussi une des raisons motivatrices…Jaloux ? James ? Noooooooooooon………Bon, si, peut-être un petit peu, mais juste un peu. Bon, ok, il est carrément du genre jaloux mais il tente de faire taire sa jalousie autant que possible. Il a peur qu’à trop laisser ce sentiment s’exprimer il finisse par ressembler à Keziah et à faire souffrir Blythe, à lui rappeler de mauvais souvenirs.

    Coming out des vampires…Vous voulez mon avis ? Mais avec plaisir ! Pour commencer, il serait hypocrite de ma part de cracher sur l’initiative de départ, étant un être plutôt sociable, j’étais content quand les humains ont sus pour nous autres, après tout nous étions des humains avec des canines et des besoins un peu spéciaux. C’est tout. Cependant, la prise de pouvoir m’attrista fortement. A croire que deux communautés ne peuvent vivre ensembles de manière pacifiste. J’aimais bien cette collocation, ça me permettais de voir de nouveaux visages et de rencontrer de nouvelles personnes, mais à présent on est dans le même cas qu’avant, chacun reste dans son coin ou presque, tous les humains vivent dans la peur à cause d’une bande d’idiots aux dents longues (pardonnez le jeux de mots de mauvais goût)!


And you...

James William Wesbury 14c486fdb043a725bc4e7d2366dc0a5cPseudo; Chris, Choco, Mymyx, au choix ^^
Age; 18 ans
Code; Validé par Keziah
Présence sur le forum ; Je dirais 5/10, parce que je bosse et que souvent je vais directe dormir quand je rentre, mais je passerais régulièrement quand même ^^
Personnalité sur l'avatar; Johnny Depp
Comment avez-vous connu le forum; Par une Pub sur un autre forum


Dernière édition par James W. Wesbury le Dim 11 Juil - 18:14, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
James W. Wesbury

James W. Wesbury

Messages : 104
Humeur : Vous avez dis jeux? Blythe, je suis de retouuuur


More About Me
Clan: Bon
Pouvoirs:
Relationships:

James William Wesbury Vide
James William Wesbury EmptySam 10 Juil - 17:45

Please, tell me your story;


    Here is the Nobleman
    Born to be heir of another Nobleman,
    But he who had chosen another path,
    Preferring the poor and the orphan
    Over court and legacy,
    Is the Black Sheep of the family


    C’est en l’an de grâce 1441 que je vis le jour grâce à Andrew et Melinna Wesbury. Ca commence à dater, n’est-ce pas messieurs, dames? Malheureusement pour moi, j’étais le premier fils du Duc de Wesbury, mon avenir était dès lors déjà tout tracé: A la mort de mon Père, j’étais destiné à devenir le nouveau Duc de Wesbury. Une perspective que beaucoup m’enviaient, que d’autre jalousaient et que beaucoup pensaient normale. Normale…Synonyme de conforme, dans la norme, qui ne sorte pas du lot…Combien de fois m’a-t-on répété ces principes, donnés par des hommes en culottes qui n’ont que ça à faire de la sainte journée que de venir créer de nouvelles règles que nous nobles devons suivre? Bien trop souvent à mon goût. On tentait d’aliéner ma liberté, de m’encarcaner dans des convenances qui n’étaient pas faites pour moi…Cependant j’aimais mes parents et je ne voulais pas les décevoir, aussi suivis-je l’éducation que l’on m’imposa, une éducation dure et rigoureuse qui comportaient bien des domaines. Tout d’abord l’alphabétisation, c’est bien l’une des rares choses dont je suis reconnaissant, j’appris à lire, écrire, compter, sans parler des grandes œuvres littéraires que mon époque de naissance comportait; je ne suis pas un homme à livre, mais j’aimais me plonger dans les histoires que racontaient Rabelais, avec son Pantagruel, et autres auteurs, ça me sortaient un peu du monde où je vivais, et la philosophie. Venaient ensuite tout ce qui concernait l’art de la guerre. C’était sans doute ce que je détestais le plus. Me battre n’est pas dans ma nature, alors il n’était pas une surprise que de me voir courir à travers tout le manoir afin d’échapper à mon maître d’arme. C’était mon jeu, je me cachais, et j’attendais jusqu’à ce que le maître d’arme soit renvoyé chez lui. Ca le rendait fou, il avait beau attendre et tenter de me retrouver il n’y parvenait jamais, j’étais bien trop rusé et surtout je connaissais le château comme ma poche, en bref, je lui donnais du fil à retordre. Je vous passe les détails de la suite, vous vous en doutez, catéchisme, apprentissage scientifique (si peu), comment gérer le domaine de Wesbury, les codes et protocoles en tous genre, apprendre à danser…Une véritable horreur pour moi que tout cela. Pas que je veuille rester ignorant toute ma vie, bien au contraire, mais je voulais apprendre la vraie vie, pas les simulacres hypocrites que mes parents et mes semblables devaient jouer pour faire partie de la bonne société. Il n’était donc pas rare que je m’absente de mes appartements à l’insu de tous…

    Las et ennuyé de la vie de château car trop policée et entravant ma liberté, j’empruntais des vêtements aux domestiques et cachait mes cheveux sous des morceaux d’étoffes d’un rouge sale, juste ce qu’il fallait pour qu’on ne me reconnaisse pas, et je fuyais ma vie de noble pour jouer les usuriers pendant quelques heures. Là j’appris ce qu’était que la vie, la vraie; C’était du travail, de la sueur, du sang pour certain; c’était la douleur de la faim à force de devoir payer les taxes que demandaient le Duc ou le Roi, la douleur des maladies quand le médecin avait trop à faire pour s’occuper des gueux comme les appelait mes parents et autres nobles du manoir…Mais c’était aussi de la joie à retrouver sa famille, la liberté de passer sa journée à côtoyer la nature et les gens que l’on aimait; C’était des joies simples et vraies, sincères, des joies sans chichis ni protocoles qui respiraient l’honnêteté et l’envie de vivre! C’était une vie que j’aurais pu mener. Mais au lieu de cela, je devais subir la noblesse et ses faux-semblants.

    J’avais beau dire ça je devais bien avouer que dormir dans un vrai lit était quelque chose dont je n’aurais peut-être pas pu me passer, mais ce n’est pas le point que je tente de faire comprendre. Mes parents eurent vite vent de mes petites escapades et je fus assigné à ma chambre durant plusieurs mois. Je tentais bien de m’échapper, mais mon père était tout sauf idiot, il avait posté des gens au bas de mes fenêtres, à toutes les portes…En bref partout où j’aurais pu passer. La nouvelle de mon fricotage (quel terme…) avec les petites gens fit rapidement le tour du domaine et plus loin encore. J’étais, selon mon père, la honte de la famille, je n’étais selon lui pas digne de devenir Duc, cependant il savait parfaitement qu’étant le premier et unique fils (je n’ai eu qu’une sœur par la suite) de la maison Wesbury je le deviendrais à sa mort; Personnellement, ce que mon père pensait de mes agissements je n’en faisais que peu cas…Après avoir vécu comme les paysans de mon domaine chaque jours pendant de long mois, je peux vous assurez que les protocoles et les ronds de jambes auxquels j’assistais, à chaque bal organisé, me faisait bien rire. Je n’en n’avais pas perdu mes manières, mais j’avais pris conscience des vraies valeurs qu’une vie heureuse demande, et une vie heureuse ne demandait pas de jouer de formules de politesses envers de gens qui ne vous aiment pas et que vous n’aimez pas en retour. Ca a donné lieu à quelques conversations houleuses, notamment entre certains amis de mon père et moi-même. Ces hommes pensaient que tout ceux n’ayant pas leur noblesse (achetée ou de naissance) leur étaient inférieurs et de ce fait devaient donc les servir sans rechigner. Ca me rappelle d’ailleurs ce qui a scellé ma réputation de trublion de la famille…

    Ma famille avait organisé un bal, oui encore un, en l’honneur de ma jeune sœur Aisling qui s’était fiancée. A treize ans! J’en avais dix-sept et je n’étais toujours promis à personne, du moins, personne que je ne sache. Enfin, continuons. Il y avait donc ce bal, un bal magnifique, ma mère s’étais surpassée pour l’organisation, ma sœur était sublime, je ne pouvais le nier, mais tout ceci était bien trop lourd, bien trop chargé, si peu réel…J’y participais cependant, pour ma sœur qui elle était restée dans les bonnes grâces du reste de la famille, et qui était encore innocente. Mais ça ne m’a pas empêché d’exposer mes points de vue, bien au contraire. Alors qu’une servante apportait les verres, elle se fit bousculer et un verre se renversa sur un des convives, le Compte de je ne sais plus quoi…Il faut bien admettre que cet évènement commence à remonter un peu loin dans le temps; la pauvre enfant, à peine plus âgée que moi, fut la proie de la colère du Comte, enfin, aurait été, si je n’étais pas intervenu. Alors que le bras de l’homme descendait pour frapper la jeune fille, il rencontra le fourreau de mon épée. Si je ne savais pas me battre à la façon gentilhomme, je savais en revanche comment me servir de mon environnement pour me débattre.


    "Puis-je vous demander ce que vous pensez faire Mr le Comte ?"
    "Punir cette servante, ce n’est qu’une empotée qui ne sait pas tenir sur ses jambes !"
    "Si vous le dîtes, mais, vous-même, n’avez-vous jamais trébuché sur une branche ? Ou un petit rocher, caché de votre vue par votre bedaine ?"

    Je vis son visage s’empourprer de colère et aussi d’embarras sûrement, et plutôt que de répondre à ma question, il continua sur sa lancée.
    "A cause d’elle, ma toilette est fichue! Et puis ce ne sont pas vos affaires, jeune homme."
    "Ne vous-êtes vous jamais taché avec les sauces grasses et lourdes qui accompagne votre viande au dîner? Sans compter Mr le Comte que vous êtes ici chez moi, que cette jeune femme est une de mes domestiques et que je vous interdis de lever la main sur elle."

    Il me regarda, un regard empli de dégoût et de mépris pour moi qui était trop bon avec la servante à son goût. Je défiais son regard porcin et idiot de mon regard noir et perçant, jusqu’à ce qu’il émette un grognement mécontent et ne se détourne de ma personne et de la servante pour s’éloigner. Le silence était total dans la salle, aussi bien les convives que les musiciens étaient abasourdis par ce que je venais de faire. Défier un Comte, d’une part, mais surtout de défendre une servante alors que n’importe qui ici aurait imité le Comte. Ce fut le premier véritable acte qui me poussait à laisser sortir ce qui deviendra plus tard mon extravagance naturelle. J’aimais montrer que l’on pouvait être différent, que l’on pouvait laisser parler cet organe que beaucoup laissent une fois leur toilette enfilée : Leur cœur. Un murmure parcourut la salle de bal, sans doute la nouvelle rumeur qui allait courir sur moi une fois que ces braves gens (ahem…) seraient rentrés chez eux. Mais je n’en n’avais cure des rumeurs. Cette rumeur-là je ne la dénierais jamais, je la raconterais même, j’en ferais l’éloge s’il le faut, mais si mon geste pouvait contribuer à faire avancer les mentalités (ce dont je doutais fort…) alors pourquoi en avoir honte ?

    Je ne me cachais à présent plus lorsque je sortais voir les pauvres et, même si je ne pouvais pas faire grand-chose pour eux, ils savaient que je plaidais leur cause auprès de mon père, bien que ce ne fût d’une efficacité toute relative. Je jouais avec les enfants, j’aidais les maris dans les champs quand je le pouvais…Si mon attitude m’attirait des regards dédaigneux, méprisant voir haineux de la part de semblables de la gente masculine, le sexe opposé en revanche avait une faiblesse pour mon petit coté rebelle…Je ne privais pas de les charmer à ma manière, sans jamais leur manquait de respect. Je pouvais comprendre leur fascination. Les femmes, pauvres d’elles, étaient encore plus encarcaner dans le protocole que nous les hommes. Je les plaignais mais je ne les méprisais pas. Jamais je ne ferais cela. Une femme est une vie comme une autre, voire même une vie plus précieuse que celle de n’importe quel homme, même le roi. Les femmes sont celles qui permettent à nos enfants de naître. Que ferions-nous sans elles? J’avais beau les séduire ça restait un simple flirt sans conséquence, qui serais-je pour entacher une réputation d’une si basse manière?

    Je vivais, enfin, pour la première fois de ma vie je pouvais enfin vivre ma vie comme je l’entendais. Ou presque. Parce qu’il fallait bien que mon rang se rappelle à mon bon souvenir en la personne d’une jeune femme, jolie, intelligente, tout à fait charmante au demeurant, mais qui était ma fiancée désignée. A priori je n’avais rien contre le mariage, bien au contraire, je souhaitais fonder une famille, transmettre mes valeurs apprises auprès des travailleurs à mes enfants pour qu’eux-même les transmettent à leurs enfants et ainsi de suite…Mais je pensais me marier d’amour et éviter le genre de mariage que mon père et ma mère ont contractés. Un mariage froid et sans amour, basé uniquement sur le besoin de procréation…Bonjour le romantisme! Mais bon, cette fois je ne pouvais pas y couper. J’épousai Karen, une jeune femme fille de duc elle aussi, et alla m’installer dans un manoir servant de résidence secondaire à ma famille.

    Contrairement à ce que je pensais, la cohabitation maritale (comme je me plaisais à l’appeler dans ma tête pour ne pas faire de peine à mon épouse) se passait bien. Je m’attendais à ce que nous restions chacun dans notre coin, ne se parlant pas plus que nécessaire. Eh bien j’avais tort, comme quoi les femmes sont pleines de ressources, car Karen, jeune femme d’une douceur incomparable et avec un caractère peut commun sans être hors du commun, ne cessait de chercher ma compagnie. Je ne voulais pas la lui refuser, nous étions dans le même bateau après tout, et nous avons appris à nous connaître comme ça, petit à petit. On avait été mariés l’un à l’autre alors que nous avions à peine vingt ans. Nous avions tout le temps du monde pour avoir des enfants. Enfin, c’est que nous nous pensions, pour nos parents le plus tôt serait le mieux.

    Au final nous avons fait plaisir à tout le monde, nous nous sommes découvert, puis aimé, et trois ans après notre mariage, notre premier enfant, Gilbert, naquit. Un petit garçon aux cheveux brun et aux yeux d’une couleur noisette clair semblant doré au soleil, comme sa mère. Enfin, je pouvais dire que j’étais émancipé de mes parents à présent. Je m’étais marié, j’avais eu un enfant, que demander de plus? Je continuais à vivre ma vie tranquillement, tout en restant des plus présent avec ma femme et mon enfant, emmenant ce dernier voir d’autres enfants du domaine, des pauvres et alors? Encore mieux, eux savaient s’amuser.
    Deux ans plus tard, un nouvel enfant, une fille cette fois, Alice. Cheveux brun et yeux foncés, tout mon portrait en somme.
    Et enfin, quatre ans après Alice, Oscar est venu au monde, le petit rayon de soleil: Les yeux d’un vert éclatant (surement hérités de sa grand-mère maternel) et des cheveux d’un blond doré qui lui venait de sa mère. Non, vraiment, j’étais fier de mes enfants, tous trois étaient de très beau enfants, et même si Alice et Gilbert ne cessaient de se disputer pour des broutilles d’enfants, je les adorais, comme j’adorais ma femme. Pourquoi a-t-il fallut que je sois arraché à ce havre de paix ?


    ¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤

    I'm not suposed to be scared of anything,
    But I don't know where I am
    I wish that I could move
    But I'm exhausted and nobody understands
    I'm trying hard to breathe now
    But there's no air in my lungs
    There's no one here to talk to and the pain inside is making me numb
    Now I’m going through Changes…


    Quand on dit que le bonheur n’est pas fait pour durer, j’étais d’accord pour le croire à ce moment-là. Rien ne pouvait aller mieux dans ma vie: J’avais une femme aimante, trois enfants magnifiques et suivant mes traces, j’étais devenu Duc depuis cinq ans car mon père était tombés gravement malade et avait préféré me légué tout de suite les charges qui incombait au Duc de Wesbury plutôt que de devoir faire un testament. Devenir Duc me permettait de prendre des libertés pour ce qui était du bien-être des paysans son ma coupe. Je ne pouvais pas faire de grands changements significatifs pour eux, je n’étais QUE Duc, et même avec toute la bonne volonté du monde, je ne pouvais régler tous les problèmes, notamment ceux qui étaient sous la régence du Roi. Là, j’étais pieds et poings liés…

    Mais à part cela, tout allait bien. Je pensais pouvoir continuer à vivre ainsi jusqu’à mes vieux jours et voir ma femme vieillir avec moi, mes enfants grandir et devenir de grands et beaux jeunes hommes et femmes…En simplifiant une vie normale pour un être humain normal. Mais le destin voulut me faire changer de chemin. J’étais en voyage politique, je devais aller voir un noble du domaine voisin du mien pour une quelconque histoire de moutons disparus près de mon domaine. Peut-être bien, mais ça n’était ni nouveau ni vraiment unique en son genre. Ses moutons n’étaient pas les seuls à être volés, ceux de mes paysans aussi et pourtant je n’allais pas importuner mes voisins pour deux ou trois moutons volés. Ca se réglait en affaire interne et ça allait très bien comme ça. Mais revenons à nos moutons.
    Me rendant sur le domaine du Duc de Nightray, je parlementais avec lui durant plusieurs très longues heures et quand, enfin, nous sommes arrivés à un arrangement, on me proposa de rester pour la nuit. C’est vrai qu’il se faisait tard, le Jour laissait sa place à sa sœur la Nuit en passant par son cousin Crépuscule. J’acceptai l’offre, les remerciant de leur hospitalité. Si j’avais su…J’aurais fui aussi loin que mon cheval m’aurait porté, juste pour être sûr d’être loin de ces monstres. Cependant avec des ‘si’ nous pourrions refaire le monde, mais si le monde a tourné ainsi, c’est qu’il doit bien y avoir une raison.

    Alors que je me préparais à aller dormir d’un sommeil réparateur, quelqu’un toqua à ma porte. J’allai ouvrir pour découvrir Mme Nightray, dans sa tenue de nuit elle aussi, ses longs cheveux d’un roux de feu attachés dans une tresse lâche, un léger sourire aux lèvres. Surprise ? Oui, totalement.


    "Mme Nightray? Que me vaut le plaisir d’une telle visite ?" je retins le " a une heure si tardive", songeant que cela serait déplacé.
    "Rien de spécial, j’avais envie de vous parler. Puis-je entrer?"
    Je réfléchis une seconde et m’effaçais pour la laisser entrer dans la chambre qui m’avait été attribuée, laissant la porte ouverte. Autant éviter les ambigüités.
    "Que puis-je pour vous Madame?" pour je ne sais trop quelle raison, je sentais que quelque chose n’allait pas mais ne sachant pas trop ce que c’était, je préférais ne rien dire.
    "Oh, pas grand-chose…" Elle s’approcha de moi d’un pas prédateur et j’eu peur de comprendre, mes soupçons se trouvaient confirmés lorsqu’elle tenta de me voler un baiser. Je fis une grande enjambée sur le coté, évitant de peu ses lèvres et me saisis d’un coussin en guise d’arme.
    "Je ne pense pas que ce soit une bonne idée Mme Nightray…"
    "Lacie" dit-elle en s’approchant à nouveau de moi.
    "…Lacie, je suis marié, VOUS êtes mariée, et j’aime ma vie telle qu’elle est, alors si vous vouliez bien retrouver vos esprits et retourner sagement aux cotés de votre mari…"
    "Au Diable mon mari, il n’est qu’un pantin sous mon contrôle! Vous en revanche, êtes un homme différent…"
    Bizarrement le compliment me fit froid dans le dos. Je reculais à mesure qu’elle avançait, le coussin servant de maigre barrière entre nous. Quand je fus acculé contre le mur dans mon dos, elle se saisit du coussin et l’envoya valser à l’autre bout de la chambre d’un geste lâche de la main. J’ai honte de l’avouer, mais j’ai glapi de surprise et de peur mêlée à ce moment-là.
    "Mme Nightray, je doute vraiment que ce soit une bonne idée! Reprenez-vous enfin!"
    "Si savoureux…"

    C’était nouveaux ça…Mais je n’eu pas le temps de me demander ce que cette phrase voulait dire, la Dame avait saisit mon visage et d’un geste d’une force que l’on n’attendait pas dans une si jolie jeune femme, me tourna le visage d’un coup sec sur le coté avant de me mordre. Enfin, à ce moment-là tout était quelque peu flou à vrai dire. Tout ce dont j’étais conscient à cet instant était une douleur vive et perçante dans mon cou, suivit de près par un sentiment d’étourdissement soudain, m’obliger à m’appuyer au mur ET à la jeune femme en face de moi pour ne pas tomber au sol. Après quelques secondes la douleur se fit moins intense, mais ma tête tournait toujours et ma vision était floue à cause du sang qu’elle venait de boire de mon cou. Elle me lâcha et je titubais lamentablement vers le lit avant de m’affaler dessus. Le sang coulait toujours de ma blessure, tachant le couvre lit d’un blanc pur de tâches pourpre. Je vis du coin de l’œil la forme correspondant à Mme Nightray s’approcher à nouveau de moi, et bien que tentant de l’éviter je ne réussi qu’à tomber au sol, trop faible pour vraiment fuir. Je me saisis de la première chose qui me passa sous la main, ne me demandez pas quoi je ne me souviens même plus de quelle forme ça avait, pour le brandir vers la femme qui ne fit que rire avant d’envoyer valser l’objet pour qu’il aille tenir compagnie à l’oreiller.
    Arrivant à mon niveau, elle me chevaucha, et m’embrassa, mais je su que ce n’était pas un baiser commun, car je sentis aussitôt le goût âcre et métallique du sang dans ma bouche. La repoussant dans un élan de dégoût presque salvateur, elle recula un instant puis revint vers moi, posant ses mains de chaque coté de mon visage, elle eut un mouvement sec puis plus rien, le noir total.

    Je me réveillais après un temps indéterminé passé à dormir, mais je ne vis rien. Que du noir. Etait-ce à cela que ressemblait le paradis ? Non, je ne pense pas. Au Paradis c’est lumineux, presque trop lumineux si j’en croyais les gravures sur les livres de catéchisme. Un rêve ? Non, on ne souffre pas dans un rêve et là, je souffrais. Ne serait-ce que respirer était difficile. Le peu d’air qui entrait dans mes poumons me brûlait la gorge et les bronches, mon ventre ne cessait de se tordre sous l’influence d’une faim que je n’avais jamais connue, je me sentais nauséeux, à l’étroit, écartelé de l’intérieur. Si j’avais eu ma voix j’aurais hurlé de douleur. Ce noir m’oppressait, je me débattais contre une obscurité dense et impénétrable. Enfin, impénétrable jusqu’à ce que je sente quelque chose sur ma droite. Une surface plane, solide, du bois semblerait-il, et lorsque je fis courir mes mains sur cette surface, je compris que j’étais enfermé dans une boîte. Un cercueil? Non…Je cognai avec frénésie sur le couvercle et il s’ouvrit d’un coup sur Mme Nightray, ses cheveux et sa tenue parfaitement arrangée, et la lumière des quelques bougies de la chambre me brûlèrent les yeux, si bien que je dû cacher mes iris sombres de mes mains.

    Plusieurs minutes passèrent ainsi, et quand enfin je pu ouvrir les yeux sans me rendre aveugle, j’observais mes alentours, remarquant les lourds murs de pierres avec au bout de la salle deux grandes portes en bois massif semblant tout aussi lourdes que les murs. Bref, un endroit où on ne se sent pas du tout oppressé…Si, si, je vous jure un vrai petit nid douillet. Ou presque. Je me tournai prestement vers Mme Nightray, la pointant du doigt en ouvrant la bouche ne un "O" parfait, l’obligeant à hausser un sourcil d’interrogation. Puis je me levais, et descendit de la boîte dont on m’avait sorti, faisant le tour de la pièce au pas de course, sous l’œil de Mme…Lacie, ça ira plus vite, et d’un autre homme…Minute papillon, me rendant compte que j’avais repéré un autre homme je fis deux pas en marche arrière et observa l’homme, le reconnaissant instantanément, Mr le Comte qui voulait frapper ma servante il y a…Quoi…Dix ? Quinze ans de cela ? Mais que faisait-il ici? Il risquait de finir comme moi! Mordu par cette harpie aux yeux de biche! Wowow…On respire un bon coup et on se remet les idées en place. Visiblement les deux personnes présentes s’attendaient à ce que je sois un peu perdu vu qu’ils me laissaient vagabonder, ou plutôt faire les cent pas, dans la pièce sans m’approcher. Je rassemblais ce dont je me souvenais. Nuit, c’était la nuit, Lacie était venue dans ma chambre, m’avait mordue, m’avait fait boire du sang m’avait…Euh, m’avait rendu inconscient en tout cas…Et là…Soudain, toutes les pièces s’emboîtèrent dans mon esprit: Morsure, sang, cercueil…Ouvrant de grands yeux, je fixais Lacie, et pointa de nouveau un doigt vers elle, marmonnant dans un ton entre apeuré (oui je sais ce n’est pas très viril) et surprise totale.


    "Vous…Vous…Vous…Vampiiiire" avant de tomber en arrière, mon cerveau ayant du mal à tout prendre d’un coup et de rester éveillé en même temps. C’était quand même une grosse pilule que l’on me demandait d’avaler cette fois.

    Que Lacie ait eut des envie pas tout à fait catholiques et extraconjugale envers ma personne passe encore (bien que je n’aurais pas céder à priori, mais la question n’est plus là), mais qu’elle soit un vampire et qu’elle se soit nourrit sur moi…Là rien n’allait plus. Enfin nourrie, oui…Mais et le sang qu’elle m’a fait boire alors? Je me réveillais visiblement peu de temps après vu que les deux personnes n’avaient toujours pas bougées. Je les regardais alternativement, passant de Lacie au Comte puis de retour à Lacie. Finalement ce fut Lacie qui prit la parole pour m’expliquer tout ce qui s’est passé, ce que j’tais devenu, pourquoi je l’étais devenu, ce que ça signifiait…C’était horrible…Un vampire, j’étais devenu un vampire! J’étais devenu une de ces créatures de la nuit qui tuaient des gens pour survivre. C’était le comble, moi qui respectais la vie comme peu d’autres le faisaient, je devrais à présent tuer pour survivre. Soudain une autre interrogation me vint en tête en même temps qu’un sonore gargouillement en provenance de mon ventre. J’avais soif. Je voulais boire du sang, cependant ma question était toute autre et concernait le Comte. Voyant mon regard un peu perdu, il répondit à ma question muette.

    "Moi? Non, je ne suis pas un vampire. Je suis celui qui a commandité votre infortune cependant. Alors, que ressentez-vous dans la peau de la proie ?"

    Je voyais rouge, rouge sang, rouge rage. Bien sûr que j’étais une proie, toute humain sensé qui comprendrait ce que je suis tenterait de me tuer. Mais j’étais le gibier, une proie potentielle, rien de plus, avant tout, j’étais un prédateur…Et un prédateur se nourrit de proies plus faibles…Quelque chose se brisa dans mon esprit pendant quelques secondes, la bête que j’étais devenue ne voulait qu’une chose, mordre dans le cou de ce porc et le vider de son sang jusqu’à la dernière goutte. Cet état de semi-transe destructrice et meurtrière ne dura que quelques secondes, mais ce fut suffisant pour que je vide le Comte de son sang, ne reprenant mes esprits qu’une fois mes crocs sortis de sa chaire grasse et flasque à présent. Je compris à la seconde même ce que je venais de faire et m’éloignai d’un coup du corps sans vie du Comte, reculant à quatre pattes, jusquà buter dans les jambes de Lacie qui elle semblait ravie.

    "On peut dire que tu commences bien ta nouvelle vie. Tu es très prometteur mon cher…Je pense que même sans la demande de ce porc j’aurais finis par m’en prendre à toi…"

    Il ne m’en fallut pas plus pour me relever et fuir à toutes jambes hors de la pièce. J’ouvris les deux battants de bois d’un mouvement fluides et presque sans efforts, et courut sans direction, juste poussé par mon instinct de survie à m’éloigner au plus vite de cette femme. Arrivant dehors je fus soulagé de me trouver dans la nuit noire. Je n’avais pas vraiment réfléchi à la possibilité qu’il fasse jour mais présentement je n’en portais pas grand intérêt, étant donné qu’il faisait nuit et que je souhaitais juste fuir.

    Je courais, mais j’entendais distinctement des pas derrière moi. Lacie me suivait, elle gagnait du terrain et il me fallait m’échapper, faire en sorte qu’elle n’ait pas d’emprise sur moi une seconde fois. On arrivait à l’orée d’une forêt, et je pris un peu plus de vitesse, poussant mes muscles à une limite qu’il ne m’avait pas semblé possible lors de ma vie humaine. Ce n’est qu’à cet instant que je pris pleinement conscience de ce que j’étais devenu. Je décidais de jouer à mon avantage. A la base j’étais plus fort, étant un homme, et à présent que j’étais un vampire, j’étais encore plus fort, si j’en croyais ce que m’avait raconté Lacie quelques heures plus tôt. Dans ce cas…Je me saisis d’une branche de chêne large et solide et fit face à Lacie, chargeant comme si ma vie en dépendait. Je la voyais rire, amusée, oui, rit pendant que tu le peux encore. Je feintai et fonçai vers la droite et elle s’arrêta, abasourdie par ma manœuvre et je profitai de ce moment pour lui planter la branche dans le corps, manquant le cœur mais la plantant aussi dans l’arbre derrière Lacie. Je ne la tuai pas, le soleil s’en chargerait pour moi une fois sorti de son sommeil; elle dut comprendre la situation car elle se débattit et me demanda de retirer la branche, je ne l’écoutais pas et lui tournais le dos. Par la suite je trouvais une grotte assez sombre et profonde pour me protéger des rayons mortels du soleil et attendit que le soleil se lève puis se couche, perdu dans une brume de souvenirs cauchemardesque et cherchant à me réveiller de ce qui me semblait être un horrible mauvais rêve…


    ¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤

    You're not alone
    Together we stand
    I'll be by your side,
    you know I'll take your hand
    When it gets cold
    And it feels like the end
    There's no place to go
    You know I won't give in
    No I won't give in
    Keep holding on
    'Cause you know we'll make it through



    Une nouvelle vie, une totale nouvelle vie. Je devais tout abandonner, ma ville, ma famille, ma vie d’humain…Je ne savais même pas ce qui allait être dit à ma femme et mes enfants, ni même si une simple missive rapportant ma disparition leur serait envoyé. Je me doutais que oui, au moins de la part du Duc de Nightray qui fut un bon ami à mon père fut un temps. Mais le fait était là: j’étais seul, livré à moi-même alors que je ne savais que les bases de ma nouvelle vie. Y avait-il une hiérarchie? Y avait-il des vampires privilégiés, comme les nobles chez les humains? Pouvait-on se nourrir d’autre chose que de sang humain, comme du sang animal par exemple? Je ne savais rien de plus sur les vampires que le fait que l’on doive boire du sang et les façons de mourir. Ca m’avait aidé pour me débarrasser de ma créatrice, mais à présent je regrettais mon acte. Certes elle m’avait volé ma vie humaine et le bonheur que je vivais, cependant je n’avais pas le droit de prendre sa vie de cette façon. Même si techniquement le soleil avait fait tout le travail, c’était moi et moi seul qui l’avait embrochée à un arbre dans la forêt proche de son manoir. Ca, et le fait qu’aussi mauvaise soit-elle, elle avait, elle aussi, le droit de vivre sa vie, c’était un être vivant après tout. Sans compter qu’elle ne me voulait pas de mal en fin de compte, elle voulait juste me prendre sous son aile. Après il n’était pas certain que je reste indemne de son apprentissage loin de là, mais elle n’avait de mauvaises intentions à mon égard. Et moi tout ce que j’avais fait était de la laisser mourir seule, abandonnée de tous. Je me trouvais méprisable, ignoble, et pendant plusieurs décennies je vagabondais dans les forêts en tous genres, restant loin de la civilisation, mais cela ne me fut pas bénéfique. Bien au contraire à vrai dire.

    A force de ne pas me nourrir la soif grandissait, ce qui était logique, et de ce fait, chaque humain qui croisait ma route finissait mort de la manière la plus horrible que l’on puisse imaginer même venant d’un vampire. Plus les morts s’accumulaient derrière moi tels des boulets, plus je me sentais dériver vers une folie certaine et impitoyable qui ne me ferait pas de cadeau si je me laissais aller dans ses bras. S’ils n’avaient pas été là, je crois que je ne serais déjà plus de ce monde. Ils m’ont trouvés alors qu’ils chassaient. Un groupe de vampires, aux visages gentils et réconfortants, un opposé direct à ce qu’avait été Lacie. Il ne fallut pas longtemps pour que je les rejoigne, la solitude et la promesse d’aide pour gérer mes instincts et autre pulsions associés à ma nouvelle vie firent le travail de me convaincre.

    Je découvris vite qu’ils étaient ce qu’on pourrait appeler des "Pacifistes", des vampires qui souhaiterais pouvoir vivre en collocation avec les humains, et qui cherchaient donc les meilleurs moyens de se nourrir sans avoir recours au sang humain. J’aimais cette philosophie de vie, j’aimais le fait que l’on pouvait se rapprocher des humains, se sentir à nouveau comme eux. Ce fut dans cette grande Famille que je rencontrai Damon. Il fut comme un frère pour moi, lui aussi nouveau dans le monde vampirique, nous nous entraidions afin de rester dans les objectifs que nous nous étions fixés. C’est une amitié qui dure encore aujourd’hui, bien que Damon ait décidé de rompre les idées que nous avaient appris le chef de famille il n’y a pas si longtemps.

    Je vécu une bonne vingtaine d’année avec eux (si ce n’est plus), de façon à bien entrer dans le monde vampirique, afin de savoir bien me contrôler avant de retourner à la civilisation. Ils me firent voir les bons coté d’une vie de vampire, m’apprirent quelques tours intéressant à savoir, bref, ils me rendirent l’humanité d’esprit que je pensais avoir perdu. Mais en réalité je ne l’avais jamais perdue, elle avait juste été enfouie sous une colline de problèmes qui n’en n’étaient pas vraiment et de remords pas forcément si justifiés que cela et surtout, enfouie sous un apitoiement pitoyable. Ils m’ont définitivement sorti de ce cercle vicieux qui durait depuis bien trop longtemps et je redevins l’homme chaleureux et extravaguant que j’avais perdu de vue depuis la perte de ma vie humaine.

    Ma vie reprenait un cours normal bien que passant par un autre chemin, et je finis par prendre mon envol par moi-même, profitant de ma nouvelle immortalité pour courir le monde. Découvrant de nouvelles choses chaque jours…J’avais l’impression d’être retombé en enfance, à l’époque où j’allais jouer avec les enfants des paysans ou les orphelin du domaine et qu’ils m’apprenaient de nouveaux jeux auxquels je n’étais autorisé à jouer une fois revenu au manoir familiale. Une vraie cure de jouvence intellectuelle! Si, si, je vous assure. Je voyageais ainsi durant un petit siècle voire un petit peu plus, vous savez, à force on ne compte plus vraiment…avant de me joindre de nouveau à un clan de vampires.

    Si la famille qui m’avait accueillie la première fois était pacifiste envers les humains, ceux-là étaient plutôt à l’opposé. Cependant ce clan regorgeait d’esprits forts et de personne d’un intérêt certain, aussi, étrange comme je le suis, je les suivis. Enfin, j’ai d’abord demandé la permission au chef du clan, Keziah Blackstone. Cet homme est né pour être chef ça se sent rien qu’à voir la façon dont il se tient. Sûr de lui, prêt à tout, autoritaire…Bref, un Leader né. Si j’avais su ce qu’il deviendrait je ne serais peut-être pas entré dans ce clan. Mais en même temps, si je n’y était pas entré, je ne l’aurait jamais rencontré Elle, et cela aurait été la pire erreur de ma vie…


    ¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤

    And I'd give up forever to touch you
    'Cause I know that you feel me somehow
    You're the closest to heaven that I'll ever be
    And I don't want to go home right now
    And I don't want the world to see me
    'Cause I don't think that they'd understand
    When everything's made to be broken
    I just want you to know who I am



    Vous vous demandez sûrement de qui je parle, n’est-ce pas? C’est simple pourtant, je parle de la femme qui partage encore actuellement ma vie. Blythe Ann Kingsley. Une des plus anciens vampires mais aussi une des plus intéressantes et, oserais-je le dire, l’une des plus belles qu’il m’ait été donné de rencontrer. Le peu de témoins ayant assistés à notre première rencontre seraient bien surpris de voir comment notre relation à pu évoluer en un demi-siècle. Car malgré les apparences, au départ nous étions de réels opposés: J’étais un pacifiste, elle était une des plus féroces ennemies des humains; Elle me considérait comme tous à mon arrivée, un bouffon rêveur et idéaliste d’une vie en communion avec les humains…De plus elle était la favorite du chef, Keziah et bien que je ne le portai pas dans mon cœur, je n’étais pas assez fou pour m’attaquer à lui d’une quelconque manière. Cependant dès que je l’ai rencontré je n’ai pu empêcher mon cœur mort de revivre à son contact. Pourtant rien dans ces paroles ne pouvait me diriger vers cette direction, mais le cœur a ses raisons que la raison ignore. Voyez plutôt.

    J’étais arrivé dans le clan depuis à peine quelques semaines, trois tout au plus, et déjà certains m’avait pris en grippe, comme ce Werner. Un allemand trois fois plus jeune que moi et qui pourtant croyait pouvoir me donner des ordres comme on en donne à un chien. Ne s’était-il pas rendu compte que le chien ici c’était lui? Je ne suis pas du genre à me vanter de mon statut de Duc, mais ce cabot méritait qu’on le remette à sa place. Ce fut au cours d’une nouvelle altercation avec Werner que je fis la rencontre de Blythe. Il était venu me trouver dans les jardins alors que le crépuscule se fondait doucement dans les couleurs de la nuit, et je l’entendis, aussi clairement qu’une cloche dans le silence.


    "James! J’ai besoin de toi.Ce ton impérieux qui lui donnait l’impression d’avoir une importance qui n’existait pas associée à son nom. Cependant je lui répondis en retenant le soupir exaspéré qui menaçait de franchir mes lèvres.
    "Oui Werner, que puis-je faire pour vous aider ?"Toujours rester poli même avec les punaises on ne sait jamais.
    "J’aurais besoin d’un massage de pieds, pourrais-tu t'en occuper ?"
    Avais-je bien entendu? Non mais pour qui me prenait-il? Je savais très bien que mes élans d’affection pour les humains n’étaient pas très appréciés ici, mais de là à me prendre pour un larbin il y a une marge tout de même. Lui offrant mon meilleur regard d’incompréhension je lui dis, d’un ton qui ne laissait aucune chance à une acceptation de près ou de loin de ma part à sa demande.
    "Vous ne comprenez pas je crois. Je suis ici en invité!"
    "Non c’est toi qui ne saisit pas : tu es juste l’attraction du moment. Autrement dit, un jouet. Donc, tu m’obéis."
    "Monsieur, je pense que vous pouvez tout aussi bien demander à votre maître de vous masser les orteils : stupide et inconsidéré."


    Et vlan dans les dents. Oui je sais peu classieux mais que voulez-vous, quand on me cherche on me trouve et il été de savoir commun que j’avais la langue bien pendue, trop diraient certains, mais comme on dit, on ne peut pas plaire à tout le monde (si on aimait tout le monde certes le monde s’en porterait mieux mais ça serait aussi un poil moins drôle ne pensez-vous pas ?). Visiblement j’avais touché une corde sensible vu qu’il irradiait littéralement de colère. Il ne dit rien, mais ses yeux sombres parlaient pour lui. Sa main se leva visiblement dans l’intention de porter la main sur moi mais je ne bougeais pas, je n’étais pas en tort, et si lui levait la main sur moi là il pourrait vraiment avoir des problèmes. Mais avant même qu’il ait pu commencer à abaisser son bras, une voix divinement féminine résonna à nos oreilles. Surpris d’entendre une voix de femme ici (alors que je n’avais croisé aucune femme depuis mon arrivée), je tournai aussitôt la tête vers la source de cette charmante voix. Ce que je vis me cloua sur place quelques secondes. Une jeune femme, qui d’apparence ne dépassait pas les vingt ans (et encore je suis méchant), à la chevelure brune parfaitement coiffée, une toilette qui lui sied à merveille, et surtout deux yeux d’un vert pur. J’observai l’échange entre les deux vampires distraitement, les paroles atteignaient mes oreilles mais mon cerveau ne les enregistrait pas du tout. Ce ne fut qu’au départ de Werner que je sorti de ma semi transe et lâchais-je, histoire de ne pas rester à rien dire.

    "Et qu’on ne vous y reprenne plus !"


    Ce à quoi je reçu un regard d’un vert pur mais aussi d’un vert arctique. Visiblement mon commentaire ne l’amusait point. Tant pis, j’aurais tenté. En revanche le visage décomposé de Werner se rappela à mon bon souvenir et j’eu une bouffée de rire qui remonta de ma gorge pour finalement exploser au yeux de la nuit et surtout de la jeune femme. J’avais toujours eu le rire facile et mon rire n’était que rarement moqueur, la plupart du temps il est chaleureux, amicale, du pur amusement, rien de plus. Me reprenant, je repris la parole à l’intention de la jeune femme dont je ne connaissais toujours pas le nom à ce moment-là.

    "Eh bien que voilà une charmante apparition. Je n’avais aucune idée qu’une femme vivait en ces lieux. L’aurais-je su, je me serais présenté à vous plus tôt. Mon nom est James Wesbury, duc de…"
    "Vous n’êtes duc de rien. Vous êtes mort monsieur, comportez vous comme tel et ne m’obligez pas à vous sauver la mise une seconde fois."


    Et vlan dans mes dents. Je me stoppai en pleine révérence devant cette femme tout de grâce et de beauté et relevai la tête pour ne voir que son dos. Ses paroles firent monter en moi un amusement sans bornes. Elle avait du caractère, de la répartie, une grâce et une classe certaine…Et jolie avec cela! Tout pour plaire, me plaire surtout. Je la laissai en paix pour ce soir, la rencontrer avait déjà été une expérience riche en émotion, et il fallait que j’en découvre plus sur elle avant de tenter quoi que ce soit.

    Il me fallut près de cinquante ans pour arriver à l’approcher sans essuyer des critique acerbes et/ou acide à mon propos venant de sa parfaite petite bouche. J’avais tout d’abord cherché des renseignements basiques, comme son nom, qui elle était ici pour avoir autant de pouvoir et surtout pour être aussi crainte des autres membres du clan. Car malgré mon ignorance je n’étais ni idiot, ni aveugle. Je voyais bien que les vampires s’écartaient sur son passage, qu’aucun n’osait répondre autrement que par un "Oui Miss Kingsley", et surtout qu’elle possédait une influence que personne d’autre hormis Keziah ne pouvait se venter d’avoir. D’ailleurs quand on parle de Keziah, il vient juste à ce moment-là. Il était son amant, ou plutôt Blythe était sa favorite. Apprendre cela me retourna l’estomac. Ca n’avait rien de choquant en soi, Keziah était bel homme, il fallait le reconnaître et au moins il avait bon goût en matière de femme si ce n’était en matière de mode de vie. Cependant mes propres sentiments pour la jeune femme biaisaient ma vision du couple. Ils semblaient pourtant heureux ensemble, et si j’avais été soit prudent, soit moins égoïste, je les aurais laissé vivre leur vie sans interférer. Mais le fait que j’ai interférer. Je ne cessais de venir chercher Blythe quand elle était seule, de manière innocente au départ, voulant juste passer du temps avec elle. Ce ne fut pas facile, elle n’était pas femme de caractère pour rien. Combien de fois m’étais-je fait envoyer dans les roses? Beaucoup de fois, j’ai arrêté de compter après 70 je dois vous avouer. Cependant mes assauts répétés et d’un enthousiasme inépuisable eurent raison de la résolution de la jeune femme. Blythe finit par m’accorder des discussions parfois, puis tous les jours. Une victoire, et si j’avais été sage et prudent, je me serais contenter de cela. Mais quelque part, la voir rester cloitrer dans le manoir à part pour aller chasser m’attristait, St Petersburg était une si belle ville, avec tant à découvrir. Alors je lui proposais des balades afin de la distraire, et de pouvoir passer du temps avec elle loin des yeux chargé de sens et surtout chargés de mépris pour moi. Nous finîmes par nous rapprocher grandement et elle me mit au courant pour son don. Dire que j’ai été surpris serait un euphémisme. J’étais tout simplement estomaqué. Pas d’une mauvaise manière, mais le fait est qu’elle devait avoir compris mes motivations depuis bien longtemps dans ce cas. Cependant ça ne m’éloigna pas plus que cela d’elle. Au contraire, si elle savait et qu’elle ne faisait rien, eh bien cela voulait dire pour moi que je n’avais pas de raisons d’espérer plus mais cela m’importait peu, je savais parfaitement que j’étais son meilleur ami au manoir. Cela me suffisait…

    Alors que notre vie continuait, je la voyais perdre de son sourire petit à petit lorsque je le regardais à son insu. Elle n’allait pas bien. Je ne savais pas ce qui la rendait si malheureuse, mais je ne pouvais décemment pas rester là à la voir dépérir, d’un mal dont je ne savais rien, sans rien faire. Mes craintes furent confirmée lorsqu’un jour, alors que j’allais la voir pour notre promenade quotidienne…


    "Toc toc ?"
    "Laisses moi seule veux-tu?"
    "Pas de balade aujourd’hui?"
    Je tentai le coup des yeux de chien battu, généralement ça fonctionnait bien, mais là…
    "Non, je ne suis pas d’humeur à jouer aux humaines aujourd’hui."
    "Nous pourrions jouer à autre chose…"
    Une blague pleine de sous entendus, histoire de la faire réagir au moins un peu positivement, mais ce fut peine perdue…
    "Sors d’ici j’ai dit !"

    Je ne risquai pas plus ma chance et pris mon humour avec moi en refermant la porte. Je lui lançai un dernier regard entre tristesse et inquiétude et referma définitivement la porte, m’appuyant dessus quelques secondes. Ce que j’aimerais avoir son don juste pour une minute, afin de savoir ce qui la tourmentait ainsi. Mais le fait est que je devais me contenter de mes observations et de mon cerveau. Même si dans le cas qui m’intéressait il ne m’était d’aucune aide. Je restai près de sa porte, ne voulant pas la laisser livrer à elle-même alors qu’elle n’était pas bien. Cependant je du quitter mon poste pour me cacher lorsque j’entendis des pas et la voix de Keziah venir dans cette direction. Je me cachai derrière un rideau (je sais, quelle classe), et attendit. Comme je l’imaginais, il entra dans la chambre et une fois que la porte fut refermée, je fis une chose méprisable, mais dictée par ma jalousie et, en petite part tout de même, mon amour pour elle, j’écoutais ce qu’il se disait, l’esprit aussi vide que je le pouvais, je ne voulais pas que Blythe se rende compte que je l’espionnais par-dessus le marché. Si Keziah sembla s’inquiéter du bien être de la jeune femme, ce n’était pas sa motivation première à en juger par les bruissements de tissus que je pouvais percevoir dans la pièce. Oui, je devais être masochiste à cette époque, mais que voulez-vous, la jalousie est un poison autant qu’une drogue, une fois qu’on y a gouté, on ne peut plus s’en passer et il vous ronge de l’intérieur, vicieux et horrible. JE ne restai pas longtemps. Je ne souhaitais pas entendre ce qui allait se produire ensuite, j’avais déjà suffisamment sur le cœur pour ne pas me rajouter une chose pareille sur la conscience…

    Quelques temps plus tard, Keziah organisa un bal masqué. Rien de bien suspicieux en somme, des bals il y en avait plusieurs par an, rien ne venais éveiller mes soupçons. A part une chose, aucun humains n’était présent…Enfin, cela aurait éveillé mes soupçons si je n’étais dans un état proche de l’euphorie. Ne serait-ce que voir Blythe dans sa magnifique robe blanche, sa chevelure contrastant de la plus mignonne des façons avec la pureté de sa robe, suffisait à me rendre tout chose. Alors quand nous avons dansé, j’ai bien cru voir le Paradis tournoyer autour de nous. Mais il y avait bien des invités et donc de partenaires potentiels. Nous nous séparâmes et alors que je me reposais quelques secondes, ces pauvres secondes suffirent à un sbire Keziah pour m’emmener silencieusement vers une autre pièce, non loin de la salle de bal. Je me débattai, il était hors de question que je devienne un nouveau jouet…


    "Ah! Voilà donc notre Duc Déchu…Un Duc Déchu qui ne manque pas de culot par ailleurs."
    "Qu’est-ce que vous me voulez Keziah?"

    Mauvaise réponse…Je reçu une gifle magistrale qui m’aurait déboîté la mâchoire si je n’avais été qu’une simple humain. J’ouvris la bouche en grand pour tester l’articulation tandis que Keziah reprenait la parole.
    "Oserais-tu te moquer de moi?"

    Devant mon regard interrogateur au plus haut point, Keziah grogna et sorti de la poche intérieure de son costume un petit livre à couverture de cuir, relié par un lacet d’un rouge princier. J’ouvris de grands yeux. Mon journal. Depuis plusieurs siècles déjà j’avais pris l’habitude de tenir un journal, une habitude typiquement humaine qui me permettait de garder contact avec ma nature perdue. J’y retranscrivais toutes mes joies, tous mes espoirs, toutes mes aspirations…La question à ce moment-là était comment l’avait-il obtenu? C’est alors que Werner s’approcha de Keziah pour lui dire quelque chose à l’oreille avant de me jeter un regard victorieux que je fut le seul à voir. Werner, évidemment…La sale fouine! Je me débattis encore plus, mais cette fois, pour aller faire goûter de ma violence à cet allemand. Keziah coupa court à mes essais par une simple phrase.

    "Attacher-le au bûcher, je vais chercher notre invité d’honneur…

    Alors c’était cela le sort que l’on me réservait pour avoir aimé? Ca valait bien la peine de je prenne des gants. J’aurais été un rustre, ça aurait été la même chose, j’aurais juste finis plus vite ici. Je ne dis rien, je ne me débattis même pas lorsque l’on m’attacha au pilier du bûcher. A quoi bon ? J’étais condamné et il était très peu probable que Keziah fasse preuve de clémence envers un homme, vampire qui plus est, qui aurait eut des pensées bien trop personnelles envers sa maîtresse. Voilà où avait été mon erreur dans sa vision. J’avais aimé Blythe à en perdre la raison, et ceci était un crime de lèse majesté dans le royaume du seigneur vampirique. Aujourd’hui était le jour du jugement dernier pour moi.

    Il revint à peine quelques minutes plus tard avec Blythe. C’est en la voyant elle que je recommençai à me débattre. Pas pour me libérer, j’avais fais assez de mal dans la vie de la jeune femme comme ça, mais pour au moins que l’on fasse sortir Blythe. J’avais passé du temps avec elle, je savais comment elle était avec ses amis, et je savais que ça ne pouvait lui faire que du mal de voir un de ses mourir sous ses yeux. Je redoublais d’effort quand Keziah osa lever la main sur Blythe. Comment osait-il? Et il prétendait que je ne la méritais pas! Il la blessait, aussi bien physiquement que mentalement; la gifle était pour le coté physique, tandis que le coté psychologique résidait dans mon journal qu’il lui montrait. De quel droit pensait pouvoir blesser ainsi Blythe sans aucun scrupule? J’observais Blythe, refusant de la laisser seule dans un moment pareil. Si je n’avais rien dit à la première gifle, la deuxième fit sortir ma voix de mes poumons et j’hurlai, d’une voix plus froide et plus impérieuse que l’on ne me connaissait habituellement.



    "Arrêtez ça Keziah !"
    "Enfin, une parole, et du grand duc en personne. Tu étais moins éloquent lorsque nous t’avons hissé là-haut toute à l’heure."
    "Laissez la !"
    "Tu n’es nullement en position de négocier. La seule raison pour laquelle tu as été autorisé à rester aussi longtemps fut ton côté amusant. Maintenant ta drôlerie muette, tu me sembles indigne de cette cour."
    "Et je la quitterai avec joie si je ne craignais pas pour elle. Brûlez moi vif si cela vous plaît, mais laissez la."
    "Elle est à moi tu entends ? Mais si cela peut te consoler, je suis sûr qu’elle appréciera ton sacrifice, n’est-ce pas petite fille ?"


    Je tournais mon regard sombre vers celui clair et voilé de larmes de sang de Blythe. Un regard dans ces yeux-là et tout devint clair, je n’étais pas seul dans cette histoire, et si j’étais heureux d’un coté de savoir que mes sentiments étaient finalement retournés, quelque part au fond de moi je me sentais coupable d’avoir emmené Blythe avec moi dans cet enfer. Tout ce que j’avais toujours voulu était son bonheur, j’aurais pu, à force de volonté me détacher d’elle pour la laisser à Keziah si ça l’avait rendue heureuse. Mais savoir que c’était moi que son cœur avait choisi pour la rendre heureuse me rendit des forces, et même si ces forces ne me servaient pas à me débattre alors que le bourreau s’apprêtait à embrasser mon piédestal, je voulais les transmettre à Blythe, coûte que coûte, et je ne quittai pas la jeune femme des yeux une seule seconde. Jusqu’à ce qu’elle-même ferme les yeux du moins, mais même lorsqu’elle cessa de me regarder je gardai les yeux rivés sur elle, pensant qu’elle serait la dernière chose que je verrais de cette vie.

    Espoir? Espoir es-tu là ? Visiblement oui. Je ne savais pas ce qui s’était passé, mais le bourreau sembla avoir un moment d’hésitation. A peine une seconde, mais cette seule seconde me rendit un espoir que j’avais abandonné. Je regardai autour de moi pour finalement voir Blythe me rejoindre sur ce bûcher, m’enlaçant. Je ne saurais décrire ce que je ressentais à ce moment. Un étrange mélange d’euphorie, d’adrénaline, de joie et surtout, d’amour. Bien que ne pouvant l’enlacer moi aussi pour des raisons purement pratique (être ligoté est très désavantageux dans ce genre de cas), rien ne m’empêcha cependant d’enfouir mon visage dans sa chevelure sombre avec délice, déposant un baiser sur le haut de sa tête juste avant qu’elle ne me laisse pour faire face et défier Keziah. Quand je vous dis que cette femme a du caractère…

    Je restai silencieux durant l’échange qui se fit entre eux. Je savais pertinemment que ce n’était pas à moi de parler ici, c’était le combat de Blythe à présent. Elle devait se libérer définitivement de l’emprise que Keziah avait sur elle, une bonne fois pour toute. Silencieux oui, mais pas immobile. Alors que les deux débattaient de la culpabilité, douteuse visiblement, de Blythe dans une affaire de machination envers le chef, moi je tentais tranquillement d’éteindre la torche du bourreau de mon souffle. Futile, peut-être, mais qui ne tente rien n’a rien. Or je n’étais pas du genre à rester sans rien faire quand une opportunité comme celle-ci se présentait. Même alors que tous les vampires présents respectaient un silence religieux alors que le chef et sa favorite (enfin, ex-favorite je pense à présent) se défiaient du regard, moi je continuais de me démener à souffler sur cette fichue flamme, pour ce que ça faisait à la dîtes flamme, je ne ferais rien ça serait pareil.

    Finalement, une phrase que je ne pensais pas entendre ce soir atteignit mes oreilles et força mes yeux à revenir vers le chef du clan. Je venais d’être libéré. Si je n’étais pas aussi étonné, j’aurais sauté de joie (et si je n’étais pas ligoté non plus vous me direz). On nous fit descendre du bûcher avant d’y placer Werner à la place. A ce que j’ai cru comprendre, tout a été manigancé de façon à ce que ni Blythe ni moi n’en réchappions, il n’avait pas compté sur le caractère de la jeune femme visiblement. Je détournai les yeux, refusant d’assister à la mise à mort d’un des notre. Il avait beau être l’être le plus méprisable que j’ai connu durant ma vie ici, même lui ne méritait une telle exécution. Les cris et les supplications de Werner résonnent encore aujourd’hui dans mes oreilles parfois. Une fois Werner rendu à l’état d’un tas de cendre, Keziah s’exprima une nouvelle fois, pour ma part ce fut la dernière chose que j’entendis de sa part.


    "Vous êtes bannis de cette cour. Vous quitterez la ville dans une heure, le temps pour vous faire vos malles. Aucun de vous n’est autorisé à revenir à Saint-Pétersbourg sous peine d’être considérés comme ennemis du clan."

    Une heure plus tard nous étions partis à bord d’un coche qui nous emmènerait dieu sait où. Au départ d’une nouvelle vie était la seule destination dont j’étais sûr.

    ¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤

    Waking up I see that everything is OK
    The first time in my life and now it's so great
    Slowing down I look around and I am so amazed
    I think about the little things that make life great
    I wouldn't change a thing about it
    This is the best feeling
    I hope that it will stay


    Cela fait près de quatre siècles que Blythe et moi parcourons l’Europe depuis que nous avons été bannis du clan de Keziah. Quatre siècles et toujours aussi proche et attaché l’un à l’autre. Les humains sont surpris quand un couple leur annonce qu’ils sont mariés depuis cinquante ans ou plus. Imaginez que c’est la même chose à l’échelle vampirique. Et si ce n’était que cela…Mais nous sommes renommés, presque aussi connu que Keziah lui-même, qui est pourtant le leader de la ligue pour le Domination (cela vous surprend?), nos semblables européens n’hésite pas à nous proposer l’hospitalité où que nous allions semblant heureux de nous avoir chez eux. Nous avons même été surnommés le "Noble Couple". Comme quoi la communauté vampirique est tout aussi commère, si ce n’est plus, que les humains. Pourtant, malgré ce surnom certains se posent encore des questions au sujet de notre relation. Chaque fois que cette question revient dans une conversation, Blythe et moi-même nous échangeons un regard amusé et on garde le silence, un simple sourire amusé ornant généralement mes lèvres sert de réponse (souvent peu satisfaisante) aux curieux et curieuses. Nous ne l’expliquons jamais, car il n’y a rien à expliquer, nous sont très simple dans notre relation et pourtant tout le monde cherche à la compliquer. Ils ont des esprits tordus je crois.

    Depuis que nous avons quitté la cour de Keziah, notre vie ne peut pas aller mieux, enfin de mon point de vue. Bien sûr les guerres font rages tout autour de nous mais jamais rien ne nous atteint dans notre petit chez nous. Blythe a retrouvé ce sourire si charmant et si joyeux que je lui avais si peu connu, et pourtant je me suis promis dès lors de mettre tout en œuvre pour qu’elle ne le perde jamais. Même si ça consistait en de petits gestes simples et semblant anodins dans notre vie de tous les jours. Comme l’accueillir à la porte lorsqu’elle revenait de la boîte aux lettres au coin de la rue. Ou bien simplement parler. Parler sans cesse. On m’avait souvent reproché d’être bavard, et même si il arrivait que Blythe me le reproche aussi je sentais bien que mon discours ne la laissait pas dans l’ennui. Je le savais mais je n’en n’abusais pas, tout comme je faisais attention à garder ma jalousie pour moi autant que faire se peut. Je ne pouvais empêcher mes élans protecteurs, mais je réfrénais ma jalousie de peur du rappeler de mauvais souvenirs à ma compagne.

    Nous habitons Underway depuis peu. Il a été dur de quitter notre Europe chérie. Après tout notre pays natal se trouvait là-bas et il nous est dur de tourner le dos à nos racines, même si elles sont depuis longtemps enfouies trop loin pour que l’on puisse revendiquer un quelconque droit. De toute façon notre attachement à cette terre est bien plus sentimental que monétaire. Cependant je suis inquiet par rapport à Blythe. Bien que noter bonheur semble fait pour durer, et que je compte bien faire durer aussi longtemps que l’on me le permet, le fait que Keziah se soit installé lui aussi dans cette ville ne me rassurait point. Qui sait ce qu’il pouvait faire ici, avec l’influence qu’il avait à présent que les vampires ont pris le pouvoir…

    Cependant, si ceci était une inquiétude certaine, ça ne m’empêchait pas de vivre pleinement mon bonheur. J’ai toujours eu des joies simples, et rester assis sur un banc, avec Blythe à mes cotés, à observer la ville en hauteur était un de ces petits plaisir qui rendait la vie de tous les jours des plus agréables. Je m’étais encore lancé dans un nouveau monologue à propos des voisins, à propos de cette ville etc…Quand je me rendis compte que Blythe n’écoutait pas un mot de ce que je disais…


    "Tu m’écoutes ?"
    "Quoi ?"


    En voila la preuve; je l’observais, entre amusement et exasperation au fait qu’elle ne m’écoutait pas, une fois de plus, puis avec un sourire je repris.

    "Je disais donc que tout ce gris devait certainement te changer de ces pays merveilleux que tu sembles si prompte à imaginer."
    "J’aime le gris…"
    "Tu es vraiment une personne étrange. Tu veux m’épouser ?"


    C’était une petit farce entre nous, même si j’aimerais bien qu’un jour elle dise oui, juste pour la forme, nous savions tous deux qu’il n’y avait pas besoin d’un quelconque acte de mariage pour nous rassurer. Seuls les peureux de perdre l’autre se marient. Elle rit, un son si doux à mes oreilles, avant de me demander en reposant sa tête contre mon épaule.

    "Tu as perdue la tête !"
    "Evidemment, c’est ce qui me permet de dire ça !"


    Un petit coup sur mon torse, je feignis tragiquement et silencieusement une douleur subite là où elle m’avait frappé puis reprit toujours avec mon éternel sourire amusé aux lèvres/

    "Tu es sûre? Je suis un beau parti tu sais, après tout je suis duc…"
    "Tu n’es duc de rien du tout. Tu es mort, alors comporte toi comme tel et laisse moi passer le reste de l’éternité avec toi paisiblement."


    Je passai un bras autour de ses fine épaules sans rien ajouter. On ne contredit pas une dame…



Dernière édition par James W. Wesbury le Dim 11 Juil - 17:29, édité 6 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



James William Wesbury Vide
James William Wesbury EmptySam 10 Juil - 18:23

    Bienvenue !
    Contente de te voir ici :8:
Revenir en haut Aller en bas
Daniel S. Holmes

Daniel S. Holmes

Messages : 185
Age : 35
Localisation : A quitté Londres pour Underway...


More About Me
Clan: Neutre
Pouvoirs: //
Relationships:

James William Wesbury Vide
James William Wesbury EmptySam 10 Juil - 18:37

Oh un autres londoniens, bienvenue ! :10: (désolé je ne sens pas ma force... *sort* xD)
En espérant que tu t'amuses bien ici Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
James W. Wesbury

James W. Wesbury

Messages : 104
Humeur : Vous avez dis jeux? Blythe, je suis de retouuuur


More About Me
Clan: Bon
Pouvoirs:
Relationships:

James William Wesbury Vide
James William Wesbury EmptySam 10 Juil - 18:44

Oh! Un confrère! *se prend quelques bosses mais sourit quand même* Pas de soucis, ça arrive. Merci de votre accueil, je tente de finir ma fiche assez rapidement, au pire demain de toute façon ^^
Revenir en haut Aller en bas
Blythe A. Kingsley
Admin à la diète
Blythe A. Kingsley

Messages : 420
Age : 33
Localisation : Entre ciel et terre
Humeur : Joueuse, James?


More About Me
Clan: Neutre
Pouvoirs: Télépathie avancée
Relationships:

James William Wesbury Vide
James William Wesbury EmptySam 10 Juil - 20:06

*Saute au cou de son homme et le bisouille*

Excellent, pour ce que j'en ai vu tu as parfaitement compris le personnage! Je languis de voir le reste de ta fiche Very Happy

Allez, rappelle-toi: Fightooooo OH!

*Sort*
Revenir en haut Aller en bas
James W. Wesbury

James W. Wesbury

Messages : 104
Humeur : Vous avez dis jeux? Blythe, je suis de retouuuur


More About Me
Clan: Bon
Pouvoirs:
Relationships:

James William Wesbury Vide
James William Wesbury EmptySam 10 Juil - 21:10

*s'essuie de la sueur sur le front* Bon, j'ai déjà réussi à passer le test de la psycho, maintenant le reste de l'histoire XD *retourne à sa partie deux XD*

EDIT: Par contre j'ai peut-être un soucis logistique là...Je pense que toute mon histoire ne tiendra pas dans un seul post, donc je fais comment si j'en ai plus qu'un...? Vu que là il y a des réponses entre deux...?
Revenir en haut Aller en bas
Lindia D. Elwood

Lindia D. Elwood

Messages : 231
Age : 33
Localisation : Underway
Humeur : On fait comme si ça allait.


More About Me
Clan:
Pouvoirs:
Relationships:

James William Wesbury Vide
James William Wesbury EmptySam 10 Juil - 23:50

Surprised

Bienvenue !! Very Happy :2:
Comment dire... J'Aime ton personnage et ta façon d'écrire! J'Adore ton histoire!

James W. Wesbury a écrit:
le Jour laissait sa place à sa sœur la Nuit en passant par son cousin Crépuscule.
Totalement fan de cette phrase et de l'humour utilisé dans la description physique...
En bref, j'ai hate de lire tes rps Very Happy.

A bientôt j'espère ! Razz
Revenir en haut Aller en bas
Blythe A. Kingsley
Admin à la diète
Blythe A. Kingsley

Messages : 420
Age : 33
Localisation : Entre ciel et terre
Humeur : Joueuse, James?


More About Me
Clan: Neutre
Pouvoirs: Télépathie avancée
Relationships:

James William Wesbury Vide
James William Wesbury EmptyDim 11 Juil - 0:31

James, je pense que si tu n'arrives pas à tout faire entrer dans tes deux posts, il va falloir en poster un troisième après les nôtres...

C'est vrai qu'on n'a pas pensé que tu aurais peut-être besoin de plus de place, mais je pense pas que ce soit utile de nous faire tous effacer nos posts :S

Sorry
Revenir en haut Aller en bas
James W. Wesbury

James W. Wesbury

Messages : 104
Humeur : Vous avez dis jeux? Blythe, je suis de retouuuur


More About Me
Clan: Bon
Pouvoirs:
Relationships:

James William Wesbury Vide
James William Wesbury EmptyDim 11 Juil - 0:56

Nan pas de soucis, j'aurais pu y penser aussi et demander à attendre que j'ai fini avant de poster, mais bon, c'est pas très grave. je survivrais XD
Revenir en haut Aller en bas
Chriséa E. Wolfson
Admin électrisante
Chriséa E. Wolfson

Messages : 314
Localisation : Underway
Emploi/loisirs : Caissière au cinéma


More About Me
Clan: Bon
Pouvoirs: Absorbtion des pourvoirs: électrokinésie
Relationships:

James William Wesbury Vide
James William Wesbury EmptyDim 11 Juil - 1:08

Tout d'abord, bienvenue! :2:

Alors, pour le problème des posts, ne t'en fait pas... Si vraiment il n'y a pas de place pour ta présentation, envoies moi un mp avant de poster et j'essayerai de bidouiller un truc pour diviser tout le sujet er le recoller après... (bref, je sais pas si ça marchera, mais qui ne tente rien n'a rien!) Mais surotut, enregistres bien sur ton propre pc!

Revenir en haut Aller en bas
https://just-u-blood.forumsrpg.com
James W. Wesbury

James W. Wesbury

Messages : 104
Humeur : Vous avez dis jeux? Blythe, je suis de retouuuur


More About Me
Clan: Bon
Pouvoirs:
Relationships:

James William Wesbury Vide
James William Wesbury EmptyDim 11 Juil - 1:09

Ca pas de souci je le fais déjà ^^

Merci d'avance pour ce que tu tenteras peut-être

Mais je finirais demain là je tombe sur mon clavier et j'arrive plus à former des phrases correctes, donc je vais dormir et je posterais le reste demain soir ^^


Dernière édition par James W. Wesbury le Dim 11 Juil - 1:16, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Chriséa E. Wolfson
Admin électrisante
Chriséa E. Wolfson

Messages : 314
Localisation : Underway
Emploi/loisirs : Caissière au cinéma


More About Me
Clan: Bon
Pouvoirs: Absorbtion des pourvoirs: électrokinésie
Relationships:

James William Wesbury Vide
James William Wesbury EmptyDim 11 Juil - 1:11

Pour me remercier, attends de voir le résultat qui risque d'être une catastrophe x)
Revenir en haut Aller en bas
https://just-u-blood.forumsrpg.com
James W. Wesbury

James W. Wesbury

Messages : 104
Humeur : Vous avez dis jeux? Blythe, je suis de retouuuur


More About Me
Clan: Bon
Pouvoirs:
Relationships:

James William Wesbury Vide
James William Wesbury EmptyDim 11 Juil - 1:16

XD sinon tant pis ça sera dans deux posts séparés par des réponses de bienvenue XD
Revenir en haut Aller en bas
James W. Wesbury

James W. Wesbury

Messages : 104
Humeur : Vous avez dis jeux? Blythe, je suis de retouuuur


More About Me
Clan: Bon
Pouvoirs:
Relationships:

James William Wesbury Vide
James William Wesbury EmptyDim 11 Juil - 17:31

Désolé du double post, mais j'ai terminé ma fiche et youhou, toute l'histoire tiens dans un seul post, un vrai miracle qui arrange tout. Je dois être béni *évite une poêle volante* okay, d'accord j'arrête XD

Bref, fiche terminée en tout cas, en espérant que je n'ai rien oublié dans l'histoire ^^
Revenir en haut Aller en bas
Maël DesChamps
Sweet Vampire
Maël DesChamps

Messages : 479
Age : 33
Localisation : Behind you sweetheart


More About Me
Clan: Mauvais
Pouvoirs:
Relationships:

James William Wesbury Vide
James William Wesbury EmptyDim 11 Juil - 17:51

Bienvenu James... Va falloir que je me fasse plus sage avec ta chère et tendre maintenant Rolling Eyes
Revenir en haut Aller en bas
http://vampires-kingdom.forumactif.com/forum.htm
James W. Wesbury

James W. Wesbury

Messages : 104
Humeur : Vous avez dis jeux? Blythe, je suis de retouuuur


More About Me
Clan: Bon
Pouvoirs:
Relationships:

James William Wesbury Vide
James William Wesbury EmptyDim 11 Juil - 18:14

Effectivement....
Revenir en haut Aller en bas
Blythe A. Kingsley
Admin à la diète
Blythe A. Kingsley

Messages : 420
Age : 33
Localisation : Entre ciel et terre
Humeur : Joueuse, James?


More About Me
Clan: Neutre
Pouvoirs: Télépathie avancée
Relationships:

James William Wesbury Vide
James William Wesbury EmptyDim 11 Juil - 18:16

*Saute dans les bras de James en tirant la langue en Maël*

Ouaip, fait gaffe ya mon homme maintenant!

James, comment te dire? J'aime ta fiche, j'aime ta façon d'écrire, j'aime ton histoire.
(Moi excessive? Vous auriez dû me voir lorsque j'ai vu qu'on avait un James, hein Lindi'?)
Revenir en haut Aller en bas
Elizabeth McDowell
Just Love
Elizabeth McDowell

Messages : 111
Age : 28
Localisation : Londres
Emploi/loisirs : Mannequinat et leader de la LC


More About Me
Clan: Bon
Pouvoirs: Vampirique
Relationships:

James William Wesbury Vide
James William Wesbury EmptyDim 11 Juil - 18:18

    YEAH Very Happy, j'aime ta fiche et surtout ta position au sein du coeur de Blythe ! (L)
    Alors bienvenue à toi mon cher ami Wink C'est utile d'avoir plein de vampires à ses côtés.
Revenir en haut Aller en bas
James W. Wesbury

James W. Wesbury

Messages : 104
Humeur : Vous avez dis jeux? Blythe, je suis de retouuuur


More About Me
Clan: Bon
Pouvoirs:
Relationships:

James William Wesbury Vide
James William Wesbury EmptyDim 11 Juil - 18:36

*rattrape Blythe*

Bon eh bien si tout le monde aime ma fiche je n'ai plus qu'à travailler ma fiche de lien et enfin à me trouver un costume ^^
Revenir en haut Aller en bas
Keziah W. Blackstones
Admin aux dents longues.
Keziah W. Blackstones

Messages : 551
Localisation : Underway
Emploi/loisirs : Leader et proprio' du Crock'me
Humeur : Taquine


More About Me
Clan: Mauvais
Pouvoirs: Illusions .
Relationships:

James William Wesbury Vide
James William Wesbury EmptyLun 12 Juil - 11:41

    Cher James ...

    Tout d'abord je te souhaite la Bienvenue parmi nous.
    Ta présentation est tout à fait parfaite. J'aime beaucoup, tout comme Blythie chérie, ta façon d'écrire.

    Pour moi tout est parfait, il ne te reste donc plus que ta fiche de liens, de topics, et tes demandes [logement, communication et tout le toutim]

    Et comme tu l'as si bien dis, il ne te manque plus qu'un costume (:

    J'ai donc l'immense plaisir de te dire que tu es Validé. Au plaisir de Rp avec toi.
Revenir en haut Aller en bas
James W. Wesbury

James W. Wesbury

Messages : 104
Humeur : Vous avez dis jeux? Blythe, je suis de retouuuur


More About Me
Clan: Bon
Pouvoirs:
Relationships:

James William Wesbury Vide
James William Wesbury EmptyLun 12 Juil - 23:07

Merci beaucoup et en fait j'ai trouvé mon costume hier soir donc il me change juste les demandes en tous genre XD
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




James William Wesbury Vide
James William Wesbury Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

James William Wesbury

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Just-U-Blood :: THE BEGINNING :: Personnages :: .Presentation. :: Validées-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit