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  Aaliyah Esmeralda Lewis _ Bouge de là . FiNiSH

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AuteurMessage
Aaliyah E. Lewis
Admin à l'affut
Aaliyah E. Lewis

Messages : 143
Localisation : Enroulée autour d'une barre de pôle dance.
Emploi/loisirs : Etudiante en arts et Stripteaseuse, Dealeuse.
Humeur : Enjouée.


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Clan: Neutre
Pouvoirs: Ceux des Lycans.
Relationships:

 Aaliyah Esmeralda Lewis _ Bouge de là .    FiNiSH  Vide
 Aaliyah Esmeralda Lewis _ Bouge de là .    FiNiSH  EmptyJeu 22 Juil - 2:03



Aaliyah Esmeralda
...Lewis


 Aaliyah Esmeralda Lewis _ Bouge de là .    FiNiSH  Pixie_11
Carte d'identité;


" La peur est un art qui se maitrise" Aaliyah E. Lewis

Je me présente, Lily, plus connu sous le nom d'Aaliyah Lewis. Oui bien sur comme la plupart des américains, j'ai un second prénom qui n'est autre qu'Esmeralda. Oui comme dans "Notre Dame de Paris" Ou "Le bossu de Notre Dame". Je suis âgée de 24 ans, mais je n'en parais que 18. C'est l'un des avantages que nous offre le fait d'être Lycanthrope -soit Loup-garou.
Je suis une pure sang. Ma mère et mon père l'étant tous les deux. Mais je ne suis pas seule. Mon frère jumeau a la chance d'en être un également. Je n'ai pas de don spécial, à part ceux des loups [Agilité, rapidité, force, sens surdéveloppés ...]. Enfin si, je peux dire que c'est un don, j'ai un jumeau [ce qui est rare chez les lycans].
De véritables jumeaux. Un lien parfois beaucoup trop fort, qui nous handicape quelque fois. Mais je l'aime tellement, il est la dernière personne qu'il me reste de la famille proche. Je n'ai plus que lui. Malheureusement il ne connait pas tout de moi. Comme le fait que je deale et me drogue ou encore que je danse dans une boite de striptease et qu'à l'occasion je me prostitue. Ce n'est qu'un détail bien sur.
Il sait seulement que je suis une étudiante en arts et que, de temps en temps je me shoote, rien de bien méchant.
Je vis dans un petit appartement dans le centre ville d'Underway, avec ma meilleure amie, sorcière.
On ne peut pas rêver mieux en fait.
Mon frère me taraude pour que je rejoigne sa meute anti-vampire. Mais je ne préfère pas m'affirmer maintenant. La neutralité est un endroit qui me convient parfaitement.




And you...

 Aaliyah Esmeralda Lewis _ Bouge de là .    FiNiSH  Sans_t13Speudo; Aaly'. Wolfy.
Age; 16 ans
Code; Validé par Keziah
Présence sur le forum ; 7j/7
Personnalité sur l'avatar; Pixie Lott
Comment avez-vous connu le forum; D'après vous ? (:


Dernière édition par Aaliyah E. Lewis le Jeu 29 Juil - 22:14, édité 2 fois
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Aaliyah E. Lewis
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Aaliyah E. Lewis

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 Aaliyah Esmeralda Lewis _ Bouge de là .    FiNiSH  Vide
 Aaliyah Esmeralda Lewis _ Bouge de là .    FiNiSH  EmptyMar 27 Juil - 15:23

Please, tell me your story;


    Les débuts


    Une douce brise d’été. Le bruit sourd des vagues s’écrasant sur les rochers bordant le quai. Ma mère était enceinte de huit mois et deux semaines lorsque j’avais ou plutôt nous, mon jumeau et moi, avions décidé de frapper dans son ventre, lui provoquant de terribles contraction. Ils marchaient, elle et papa, en ville, un soir d’aout étouffant. Un marché de nuit suivit d’un feu d’artifice. Ça aurait pu être une très bonne soirée, si je nous n’avions pas choisi ce moment pour vouloir sortir de là.
    Un vingt-sept aout. Le soleil était entrain de se coucher, lentement. Ma mère s’écroula en plein milieu du marché, émettant de terribles cris de douleurs. Elle venait de perdre les eaux. Mon père tomba à genoux près d’elle, criant aux gens autours d’eux d’appeler une ambulance. Il prit la tête de ma mère et la déposa délicatement sur ses genoux. L’ambulance arriva vite et maman fut transportée à l’hôpital le plus proche en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.
    L’accouchement fut long et douloureux, laissant papa dans un suspens insoutenable. Il savait que la mortalité infantile pour les Loups était fréquente. Tous deux craignaient de nous perdre; Ils en connaissaient les risques, mais avaient tout de même décidé de nous garder. Je n’en fus pas mécontente, sauf pour ce qui suivit.

    « Heure du décès; deux heures quarante cinq a.m. »
    Des pas résonnèrent dans le long couloir silencieux de l’hôpital. Andrew Peter Lewis se relève rapidement, aussi faible soit-il. Usant le peu de force lui restant. Son regard vide s’attarde sur les traits tirés du chirurgien. Il sait. Il l’a senti.
    « Toutes mes condoléances Monsieur Lewis… » Andrew leva la main. Baissa la tête tout en prenant une interminable respiration puis révéla la tête tout en plantant ses yeux, à présent rougis pas les larmes qu’il tentait de retenir, dans ceux du médecin. « Je sais Docteur. Je sais déjà … » Ce dernier secoua la tête, et prit la main d’Andrew et reprit : « L’effort fut trop dur. Votre femme nous a quittée en mettant au monde deux magnifiques merveilles qui sont en très bonnes formes. Ils vous attendent à la pouponnière. Si vous voulez aller les voir … »

    Elle était si jeune. Ils étaient si jeunes. Malheureusement, pour les louves, lorsqu’elles tombent enceintes, qu’elles aient seize ans ou quarante neuf ans, elles ne doivent en aucuns cas avorter. Le monde Lycanthrope diminue chaque jours, surtout depuis la révélation, au grand public, de nos rivaux aux dents longues. Une femme à pour devoir et pour but de repeupler le monde Lycanthrope, si peu sa contribution soit elle. Surtout en sachant que les louves ont du mal à tomber enceintes, et si par chance elles y arrivent, il leur est difficile de porter l’enfant jusqu’à termes. Les risques sont énormes, autant pour elles que pour leurs enfants. Mais c’est un risque qu’elle se doivent de prendre.
    Et ma mère le prit, ce choix. Mais elle en mourut, laissant derrière elle un mari et deux enfants, ayant tous deux ce gêne pur sang.


    Douze ans plus tard.

    « Cher Journal. _ 13/09/1998 _ 19h39
    Je ne supporte plus Mattiew le cacamou, voilà ! Il m’appelle Aaliyah le caca, alors je me venge. Je le déteste. Ce n’est pas normal, il est mon jumeau, et j’ai vu un film sur deux jumelles, et elles, s’entendent super bien. Mais il me tape sur le système. Papa dit que c’est normal. Hé puis c’est la marmotte qui met le chocolat dans le papier d’alu, mais bien sur.
    D’ailleurs en parlant de papa, il est toujours au boulot. Jamais à la maison. Toujours à gauche, à droite, devant, derrière. L’autre jour il a eu un rendez-vous important à Paris, tu te rends compte ? En France. Qu’est-ce que j’aurais aimé partir avec lui, visiter la tour Eiffel et l’arc de triomphe et puis nous serions allé au Louvre et regarder des œuvres de Botticelli. J’aime tellement les arts.
    Mais bon, papa m’a quand même ramené un petit cadeau. Une boule avec la tour Eiffel dedans et quand je secoue, il neige dessus.
    Rha je vais devoir te laisser, Nani (notre nourrisse) cri pour qu’on vienne à table, mais j’ai pas faim moi. »


    Je grandissais, sans me soucier de ce qui vivait en moi et qui grandissait en même temps, mais bien plus vite que moi.

    « Cher Journal, _ 13/09/1998 _ 21h07
    Moi qui n’avais pas faim au départ, j’ai rapidement eu l’eau qui me montait à la bouche en voyant ce que Nani nous avait préparé. Notre repas favori à Matt et moi, un steak bleu et des frites. Et, papa nous a fait une sacrée surprise. Il est rentré de son voyage d’affaire -enfin affaire affaire, si vous voulez mon avis, je ne pense pas que ça soit vraiment pour son boulot, mais bon. - plutôt que prévu. J’étais vraiment contente. Matty aussi d’ailleurs.
    Ça faisait presque un mois et demi qu’il n’était pas revenu à la maison, bien sur on l’appelait tous les soirs, mais ce n’était pas pareil.
    Papa fut choqué en nous voyant tous les deux. Mattiew était son portrait craché, en miniature. Et papa m’a encore dit : « Aaliyah tu ressembles tellement à ta mère. Ces mêmes cheveux blonds qui ondulent avec souplesse. Ces mêmes grands yeux marrons finement dessiné, et tes lèvres, aussi roses que Kayla… » Oh Journal, si tu savais comme j’aurais aimé connaitre maman, et même sans la connaitre elle me manque. Je sais qu’elle est toujours là, avec nous, dans nos moindres gestes. Pourtant j’aimerais pouvoir la serrer dans mes bras comme je serre papa. Et je culpabilise, encore et encore. Car je me dis que si nous n’avions pas été là, Matt et moi, papa et maman auraient pu continuer à être heureux à deux. Mener une vie paisible. S’asseoir devant leur maison au bord de la mer, dans leurs rocking-chair. Se regarder vieillir tranquillement.
    L’autre fois j’ai dit la même chose à papa, il a semblé surpris que je parle comme ça. Il m’a dit que j’étais bien mature pour mon âge. Et encore une fois je réplique que c’est surement normal, je vis, nous vivons sans mère, pratiquement sans père car il est toujours en voyage d’affaire, et ce n’est surement pas Nani qui va faire notre éducation, elle est seulement là pour nous faire à manger, nous envoyer à l’école, nous faire faire nos devoirs et nous rappeler qu’on doit se laver les dents. Mais je me suis abstenue de lui dire. Je sais que papa souffre de ça. Qu’il voudrait être là pour nous, nous apprendre à grandir, nous voir grandir jour après jour. Jouer au baseball avec nous et nous emmener à la patinoire. Nous engueuler parce qu’à midi, à la cantine de l’école, on a déclenché une bataille de purée de potiron. Mais il ne peut pas. Il a des engagement, et comme il dit ; une famille à nourrir. Et je le conçois… »


    Deux ans plus tard.

    « Cher Journal, _ 26/06/2000 _ 15h24
    Papa vient de nous annoncer que nous devions encore déménager. Je craque. Ça fait maintenant la troisième fois que nous changeons d’endroit. Tout ça, soit disant, parce que papa est muté. C’est bizarre, je n’arrive pas à en croire un traitre mot.  Mattiew et moi en avons marre. Nous avons perdu tous nos amis. Ces derniers mois, nous ne nous en sommes même pas fait car au fond, on savait très bien qu’on allait déménager sous peu. On se sent de plus en plus seuls. De plus mon jumeau et moi allons bientôt avoir quinze ans. Je languis justement nos seize ans, comme ça nous pourrons enfin passer notre permis et nous pourrons bouger autrement qu’en scooter. Heureusement que papa a eu la gentillesse de nous en offrir un chacun. »



    Une nouvelle vie qui commence.

    « Cher Journal, _ 29/12/2000 _ 00h57
    Je suis perdue. Totalement déboussolée. Et je ne suis pas seule. Matt ne comprend plus rien non plus. Quelque chose de dingue nous ait arrivé ces derniers mois, ce qui explique ma longue absence.
    L’autre jours, Matt et moi avons été pris de fière, tous les deux en même temps, en plein cours. Nous sommes montés jusqu’à quarante et un. L’infirmière du lycée a dû appeler papa qui est venu en urgence. Et lorsque j’ai regardé son visage, bizarrement, je ne l’ai pas senti si alerté que ça. Il semblait plutôt serein, comme s’il savait ce qui nous arrivait, et c’était le cas.
    Il nous a ramené à la maison, malgré les protestations de l’infirmière qui lui disait de nous emmener à l’hôpital à moins qu’il veuille que l’on décède dans les jours à venir. Papa lui a presque ricané au nez. Et c’est à ce moment là que j’ai su qu’il savait.
    Du coup, il nous a ramené à la maison, nous a couché, et c’est là que tout a commencé.
    J’ai cru que mon corps tout entier prenait feu. Mes veines me brulaient, mes os craquaient et j’avais soit l’impression qu’ils étaient mous, soit qu’ils étaient en fer, incassable. Ma peau était aussi chaude qu’une chaudière et je pouvais sentir toutes les odeurs de la maison, réussissant même à différencier le parfum que portait mon père et celui que portait mon frère. Mes muscles se contractaient sans cesse, tendant mon corps entier comme un arc. Et je savais que c’était exactement pareil pour mon frère car je le sentais en moi. Oui, comme s’il était moi, comme si nous ne faisions qu’un, ce qui était en quelques sortes le cas. Je pouvais le ressentir, avoir mal en même temps que lui pour des douleurs qui ne m’appartenaient pas, et vice versa. Ce fut le changement radical de nos vies, de notre vie.
    Et papa était là, à nous surveiller chacun à notre tour. Pourtant lorsqu’il venait me rafraichir, je pouvais lire sur son visage, un contentement. Une fierté. Il était fière de nous voir dans un état pas possible ? […] »


    J’ai toujours été mentalement voir, psychologiquement instable. Et cette période de ma vie n’a fait qu’amplifier la chose. Un tempérament de feu, voilà ce qui clochait. Je m’emportais si vite, pour quelque chose d’infime, qu’une personne normal n’aurait même pas remarqué. Un temps je suis douce, pas très sûre de moi, perdue, et le temps d’après, me voilà toute feu toute flamme. Comme si le diable m’habitait. Sûre de moi, de mes moindres mouvements, de mes moindres paroles, sèche, dure.
    Moi qui pensais que les jumeaux étaient deux répliques exactes, hé bien je me trompais quelque peu. Mattiew n’a jamais eu cette instabilité, ce soucis pour contrôler ses émotions. Peut-être parce qu’il est un mâle …

    « […] Deux jours passèrent avant que Matt et moi puissions poser un pied parterre sans risquer de s’effondrer au sol ni de se casser une jambe ou autre. Malheureusement je ne peux pas en dire autant pour les objets qui nous entouraient. Chaque fois que nous prenions quelque chose entre les mains, ce quelque chose finissais radicalement en bouillie. Si c’était un verre, il finissait en miette, nous ouvrant la main et à chaque fois que cela se produisait Matt et moi étions impressionnés. Nos blessures se refermaient à une vitesse phénoménales.
    Papa nous a raconté ce que nous étions, mais pour l’instant nous ne comprenons pas vraiment pour tout dire : « Mattiew, Aaliyah venaient, il faut que je vous montre. » Papa était dans le bureau, là où il passe ses journées entières lorsqu’il est à la maison. Il tenait un livre sur ses genoux. « Vous êtes à présent en âge de savoir ce que vous êtes réellement. De plus les gênes se sont manifestés en vous. » Si papa avait parlé en japonais, ça aurait été pareil. Il développa donc. « Mes enfants, peut-être allez-vous croire que je suis totalement taré mais croyez moi. Votre mère avait une particularité, elle possédait en elle des gênes pur sang, mais pas n’importe quels gênes. Des gênes Lycanthropes. En clair, elle était un Loup-garou. Et c’est exactement pareil pour moi. Et étant donné que nous étions des purs sangs, en conséquent, vous de même. Matty, Aaly, comprenez bien, vous n’êtes pas de simples humains, vous êtes bien plus. Vous êtes des Lycanthrope. Et vous accomplirez de grandes choses sur cette terre. » Papa a toujours été très direct, presque succin. Il nous a déballé tout ça comme si on comprenait tout ce qu’il disait et surtout tout ce que ça impliquait. Mais c’est bien beau de nous dire que nous sommes des Loups-garous purs souche, car nos deux parents en étaient eux aussi, et que comme nous sommes jumeaux, nous avons tout deux le gêne animal en nous. Mais qu’est-ce que cela signifiait ? »


    Je n’aurais pas dû être impatiente à ce point de découvrir qui j’étais vraiment, au plus profond de moi. Mise à part la jeune fille gentille, enjouée et serviable. La pleine lune arriva - bien trop vite à mon goût quand j‘y repense. J’aurai voulu prendre mon temps, me préparer, concentrer mon énergie en moi et ouvrir mes chakras afin d’accueillir le loup pleinement dans mon corps. Et pas qu’une moitié, comme tous les autres Lycans.

    « Cher Journal, _ 31/12/2000 _ 06h05
    Je rentre juste à la maison. Lorsque je suis revenue, Papa et Matt étaient entrain de manger des steaks dans la cuisine. A croire que j’étais rentrée bien tard -ou tôt. Notre première pleine lune. Notre première transformation en loup, c’est vraiment fou ce truc. Non mais sérieusement. Vous imaginez que moi, la jeune fille blonde aux yeux noisettes, de taille moyenne, je devenais un loup de taille médium. Un loup roux aux dents aussi tranchantes qu’un sabre.
    C’est vers dix-huit heures que je me suis sentie mal, tout comme mon frère. J’avais l’estomac dans les chaussettes, la sueur dégoulinait sur mon front, dans mon dos. Mes beaux cheveux blonds que je laissais toujours tomber avec grâce dans mon dos, étaient devenu en chignon fait à la va vite. Je tremblais, n’avais pratiquement plus de force. Et puis papa est arrivé comme une fleur et nous a dit de le suivre. Ce qu’on a fait. Nous sommes montés dans la voiture et il a conduit dans la forêt. Puis il nous a sorti - car nous n’avions plus de forces du tout - chacun notre tour, nous portant comme s’il tenait entre ses mains une boule de bowling. Il nous a déposé sur le sol puis s’est accroupi devant nous. Matt et moi en avons déduit que c’était le grand jour.
    « Les enfants, j’imagine que vous avez compris ce qui est entrain de se passer en vous ?! » Matty et moi avons répondu d’un hochement de tête. « Vous allez trembler, ne résistez surtout pas. Car la mutation se passera quand même, mais vous résisterez au loup, et celui-ci risque de ne pas apprécier, de passer en force, et donc de vous faire souffrir. Nos loups sont comme ça. Votre mère, sous ses airs calme et doux, cachait un véritable lion. Et c’est pareil pour moi. Vous avez donc hérité tous deux d’un tempérament plutôt enflammé. N’est-ce pas Aaliyah ?! » Mon père m’avait lancé ça avec un petit sourire joueur et un clin d’œil. Il me connaissait si bien. Nous nous connaissions tous si bien.
    Et comme papa nous l’avait prédit, nos corps tremblèrent, si fort que je voulu les combattre, mais au moment où je commençais à serrer les points, à me raidir, papa me coucha au sol, me tenant les bras. Et je me relâcha. Heureusement. Car sans même résister, le loup me fit mal, comme s’il m’arrachait les entrailles. Et soudain je sentis ma peau changer, mes os se briser, des poils pousser et ma morphologie changer entièrement. Quelques cris et suffocations plus tard, je me tenais à quatre pattes. La vue aiguisée, voyant si loin que j’avais l’impression d’avoir des jumelles devant les yeux. Et tous mes sens étaient décuplés. Je me mis à courir, si vite. Je ne touchais pratiquement jamais le sol, effleurant à peine la couche de feuilles sèches qui recouvrait la terre.
    Mon frère était beau, dans les mêmes tons que moi. Et papa, un véritable loup noir. Si grand, si fort. Si majestueux. »


    L’expérience que je vécu me changea à jamais. Je ne m’en rendais pas encore compte à quatorze ans et six mois, et pourtant. Dès que mes gênes se sont manifestés en moi, je n’étais plus la même, plus la douce Aaliyah, la charmante et pleine de vie Aaly’. Non. Le feu en moi cramait tout. Je laissais même tomber mon journal intime. Gardant chaque instant de ma vie en mémoire.

    C’est un an plus tard - déjà un an que nous nous étions transformés pour la première fois mon jumeau et moi - que mon père décida de déménager. Il venait de recevoir une lettre de la meute de Sydney, une très grosse meute. L’Alpha de la meute, qui connaissait bien mon père, avait appris que nous nous étions enfin transformés, nous les jumeaux, et il avait décidé de nous donner un an, histoire que nous nous habituions à notre loup, pour envoyer cette lettre. L’Alpha nous priait de rejoindre sa meute. Ce n’était pas une proposition, mais plutôt une obligation. C’est alors que nous quittâmes la Californie pour l’Australie. Durant le trajet nous discutâmes. Matt et moi profitâmes de ce petit moment pour poser des questions à papa, des questions jusqu’ici qui ne nous avaient jamais traversé l’esprit.

    « Dis papa, comment ça se fait qu’il se rappelle de nous, et qu’il nous veuille absolument dans sa meute ? »
    Je sentis papa tourner la tête légèrement vers moi, avec un petit sourire, comme s’il attendait depuis longtemps que je pose cette question.
    «  Il faut dire que ce n’est pas courant d’avoir des jumeaux loup-garous. Je vous rappelle que les Lycans ne peuvent procréer comme les humains. La mortalité infantiles ne cesse d’augmenter chaque jours. Lorsqu’une louve arrive à tomber enceinte - à tout âge - elle se doit de garder l’enfant à ses risques et périls. Tout comme votre mère. Nous savions que c’était dangereux, déjà avec un bébé, mais quand le docteur nous a dit que Kayla était enceinte de jumeaux, j’ai tout de suite voulu qu’elle avorte. Et bien sur votre mère n’a pas voulu, elle a même faillit me gifler. J’entends encore ça petite voix fluette qui me grondait. « C’est mon devoir Andrew, tu comprends ? Les Lycanes sont rares, elles servent donc à procréer, mais si tu m’ôtes cette raison pour laquelle je suis sur cette terre, alors je fais quoi moi ? Oui je peux avorter, et on peut réessayer d’avoir un seul bébé, mais moi je ne veux pas car je sens que mes bébés ne seront pas n’importe qui. Et si je dois laisser la vie contre deux vies, alors je suis prête à courir le danger. » Elle m’a convaincu en quelques battements de cils. Kayla était irrésistible, je ne sais même pas comment j’ai fais pour qu’elle me tombe dans les bras, et dieu seul sait combien de mâles lui tournaient autour. Bref. Vous savez que c’est le premier enfant qui a les gênes, les autres sont humains. Mais vous, vous êtes venus ensemble, à deux, vous êtes donc la même entité mais divisée en deux. Ce qui est totalement dingue, c’est que vous êtes de véritables loups, des purs sang, des vrais de vrai. Étant donné que vous n’êtes qu’une seule personne -en fin de comptes- vous n’auriez dû être des hybrides mi-lycan mi-humain, mais non. Ça ne s’est pas passé comme ça. C’est donc pour ça que c’est dingue, car vous êtes reliés, connectés. Vous êtes rares en quelques sortes. C’est pour ça que le l’Alpha nous, enfin surtout vous, veut dans sa meute. Vous allez faire de merveilleux éléments. »

    Voilà ce que notre père nous avait répondu. Mattiew et moi nous étions regardés et nous n’avions pas bronché de tout le voyage, méditant sur les paroles de papa.

    Lorsque l’on arriva à Sydney, et plus particulièrement au café où nous avions rendez-vous avez l’Alpha, ce fut un soulagement d’être les premiers. C’était la première fois que Matty et moi rencontrions un Alpha, et nous savions que dès le moment où nous avons acceptés de venir à son encontre, nous serions à lui. Il exerçait donc dès à présent une emprise sur nous. Nous devions lui obéir. Bien sur vous devez penser qu’un alpha fait joue le rôle d’un tyran, mais pas du tout en fin de compte.
    Nous nous sommes assis à une table, je me souviens de tout, même de ma salopette raclant la banquette. Je me souviens du vent frais qui a caressé mes cuisses nues - oui, nous étions en hiver mais je me trimbalais toujours en short. Et je me souviens de son visage, de son odeur, des rayons du soleil frappant sa peau cuivrée. C’était atrocement délicieux.
    Ils se sont assis, L’alpha - Mikhaïl - et son fils -Quinn. Ce n’était pas prévu. J’ai dû gigoter car j’ai sentis les regards pesant de mon père et mon frère. Oui j’étais une louve, et pas n’importe laquelle.
    Mattiew posa une main sur mon bras, signe qu’il fallait que je me calme. Ce que je fis sans rechigner.
    Puis Mikhail commença à parler. Je ne m’en rendis même pas compte. C’est seulement quand l’Alpha m’a parlé que je suis sortie de mon tourbillon de pensées.

    « Aaliyah, ça va ? Tu ne parles pas ? » sa voix gronda comme un écho dans mes tympans.
    «  Pardon, le voyage m’a légèrement indisposée. Je vais aller me rafraichir, si vous permettez. » Je me suis excusée puis me suis levée de table, courant presque en direction des toilettes. C’était donc ça. Lorsque papa m’avait dit que le jour où il avait rencontré maman, il n’avait vu, sentis qu’elle. Elle était devenue une obsession. Je comprenais à présent. Et voilà que je m’imprégnais du fils de l’alpha, impossible. Je ne pouvais pas, papa ne le permettrait pas, et j’imaginais encore moins Mikhail.
    Je me suis passé de l’eau sur le visage, refait mon maquillage et suis ressortie, tout sourire, évitant de poser mes yeux sur Quinn.
    « … Mattiew nous sera très utile, surtout durant nos missions … Oh Aaliyah, tout va bien ? »
    « Oui monsieur, veuillez m’excuser de vous avoir quitté ainsi. Vous parliez de Matty…ew ? »
    Je vis le regard noir de mon frère se river au mien. J’avais oublié qu’il ne supportait pas que je l’appelle par son surnom devant d’autres personnes.
    « Les enfants, vous devriez allez faire un tour, je dois parler à Andrew. Tiens Quinn, présente leur un peu la ville. Le lycée et tout ça. D’ailleurs vous serez tous les trois dans la même classe, nous aurons souvent besoin de vous, et donc des emplois du temps spéciaux vous sont accordés. »
    Mon cœur manqua un battement.

    C’est ainsi que tout commença entre Quinn et moi. Mais ça évolua bien vite. En un an nous en étions déjà au stade où nous pensions au futur. Il s’avéra que nous nous étions tous deux imprégnés de l’un et de l’autre, ce qui arrangea la chose finalement. Mikhail et papa n’objectèrent jamais rien, bien au contraire, nous étions bénits. Même Matt était heureux de nous voir ensemble. De plus Quinn et lui étaient meilleurs amis. Les années passèrent. Les missions s’enchainèrent. Nous étions, Matt, Quinn et moi, les meilleurs jeunes loups de la meute. Ils nous appelaient « Le trio » car nous étions toujours fourrés ensembles. J’avais dix neuf ans lorsque Quinn me fit sa demande en mariage. Oui, c’était clair, nous étions fait l’un pour l’autre. Je me souviens de la date, le 12/06/2005. J’avais une vie rêvée en fait. Jusqu’au jour où une nouvelle bande de vampire arriva en ville.


    Le déclenchement de la chute en eaux troubles.

    La nouvelle bande de tueurs qui arriva à Sydney commençait à trop faire parler d’elle, tuant beaucoup trop d’humains. Mikhail décida d’envoyer la meute au grand complet, sauf moi, pour cette fois car il savait ce qu’il se passait en moi. Oui j’étais enceinte de son fils. Et il ne voulait pas que je risque de perdre le bébé. Bien sur Quinn n’était pas au courant. Je décidais donc de lui dire avant qu’il ne parte pour cette mission. Il n’avait pas compris la décision de son père, il était beaucoup trop énervé et j’avais peur pour lui. Pour le détendre, je devais lui dire qu’il serait papa.
    « Mon amour, ton père à pris une sage décision pour moi. Moi aussi j’aurais aimé être avec toi sur le terrain, mais en d’autres circonstances … »
    « Comment ça en d’autres circonstances ? Qu’est-ce que tu racontes bébé ? Tu es malade ? Non, je ne vais pas à cette mission, je reste avec toi … »
    «  Hé calmes toi Quinn. Non je ne suis pas malade, bien au contraire… Tu vas être papa . »
    Son visage s’illumina, il avait des étoiles dans les yeux. Malheureusement se fut l’heure de partir. Nous nous embrassâmes fougueusement, comme lors de notre premier baiser. Je l’aimais tellement.
    Mais ces sangsues me l’arrachèrent. Ils m’arrachèrent ma raison de vivre, faisant de moi une pauvre folle plongeant dans le gouffre sans fin de la dépression.

    J’avais réussit à fermer quelques minutes les yeux, lorsqu’on vint frapper violemment à ma porte. Je jetai un coup d’œil rapide à mon réveil. Cinq heures du matin. Ils étaient enfin rentrés de cette tuerie.
    J’étais heureuse, prête à sauter dans les bras de mon amour.
    Ce que j‘avais sentis, les horribles tiraillements dans mon ventre, mon cœur qui m‘avait fait un mal de chien tout la nuit, finalement ce n‘était rien, juste des angoisses, des cauchemars, puisque mon fiancé se trouvait derrière la porte. J’ouvris ladite porte à la volée, affichant mon plus beau sourire. Mais ce dernier s’éteignit lorsque je découvris le visage meurtris et ensanglanté de mon frère, nu comme un ver. Ses yeux étaient rouge, les larmes ruisselaient sur son visage. Mon cœur se serra, mon estomac remonta dans ma gorge et mon ventre me fit un mal terrible. Je propulsais mon frère sur mon lit. Mattiew s’enroula dans les draps. Et sans crier gare, je me mis à vomir sur le pallier. J’avais compris. Je savais. Je venais de mourir à l’instant même où Quinn était partis pour éradiquer cette bande d’être froids et sans cœurs.

    « Aaly’ … »
    « Ne dis rien Matty, ne dis rien. »
    « Si écoutes moi. Je ne peux pas garder ça pour moi. Comment cela se fait-ce que tu ne sois pas venue avec nous ? » Sa voix tremblait, il n'allait pas tarder à craquer. Je savais que ce n'était pas ce qu'il voulait me dire. Mais il en pouvait pas faire autrement, je le comprenais. Il ne pouvait pas se résoudre à affronter mon déchirement. Mais c'était trop tard, je sentais déjà mon cœur se serrer et les sanglots emplir ma gorge.
    « Je suis, ou plutôt j’étais, enceinte, Mikhail n’a pas voulu que je vie.. Que je vieenne pour la sauv… la sauvegarde du bé.. Béé. »

    Ce furent mes derniers mots avant mon plongeons dans un mutisme total. Papa était mort, l’amour de ma vie avait terriblement été tué. Deux vampires lui avaient sauté dessus, lui arrachant les membres, et j’en passe. Et pour finir, le seul être qui m’avait été donné de garder, une partie de mon défunt amour, m’avait déserté lui aussi. J’avais fait une fausse couche dû au violent traumatisme psychologique que j’avais subit. C’en était finit de moi. Aaliyah Esmeralda Lewis n’existait plus. Mon frère était aussi éteint que moi. Nous étions morts, mais pourtant pas lui, non. Il n’avait pas perdu son amour. Et pour sa survie, je me devais de me réveiller.

    Ce fut donc un an plus tard, un an sans parler -ou presque- qu’un beau jour je me réveillais.
    « Bonjour jumeau. » Ledit jumeau sursauta au son de ma voix. J’imagine qu’il l’avait oubliée en un an. Son visage d’ange s’illumina de milles feux.
    « Nous devons partir d’ici. Nous devons vivre. Être nous, nous construire une vie rien qu’à nous. Et oublier. Avancer, ensemble, c’est ce qu’ils auraient voulus. Tous. »

    La meute n’objecta pas à notre décision. Mikhail, qui était toujours vivant mais dans un sale état, nous laissa partir. Il ne pouvait plus, à présent nous demander de rester dans sa meute où nous finirions par nous tirer une balle. Mattiew ne prit qu’une valise de vêtements, et je fis de même. Nous ne pouvions pas vivre de nouveau avec les souvenirs du passé. Andrew Peter Lewis et Quinn Applewood nous hantaient.


    Une toute nouvelle vie.

    Une nouvelle vie s’annonçait, plutôt calme, sauf qu’une chose vint, une fois de plus, tout perturber. Le coming-out des vampires. Pour moi ce n’était qu’un détail. Mais pas pour Mattiew.
    Nous avions décidés de ne pas vivre ensemble. Il fallait que l’on se construise nos propres vies, en restant toujours aussi soudés, bien sur.
    Je choisis un petit appartement dans le centre ville d’Underway, notre nouveau lieu d’habitation. Une grande ville, lumineuse, chaleureuse. Tout ce qui allait bien quoi.
    Je fis une demande pour avoir une colocataire, je m’inscrivis à l’université en option arts. Tout allait bien. Le soir, après les cours, je trainais dans les bars, histoires de me divertir. Mais un soir je fis la rencontre d’un homme plutôt sympa aux premiers abords, mais très louche ensuite. Un dealeur. Il avait vu ma recherche d’emploi. Il m’avait vu désorienté, ce petit humain. Il me proposa un job : stripteaseuse.
    Une humaine aurait surement refusée, mais pas moi non bien au contraire. Les louves ne sont pas pudiques, si elles pouvaient montrer leurs corps à tout bout de champs, elles le feraient sans rechigner.
    J’acceptais donc l’offre, mais je savais que ça ne s’arrêterait pas là. J’eus raison. Il voulut que je deale pour lui. Il me sentait forte et tout le tralala. De plus il savait que les gens tomberaient dans mes filets avec mon mètre soixante dix, ma chevelure blonde, mes yeux chocolat, mon odeur musquée, mes lèvres roses, et mon style vestimentaire assez … court. Oui j’avais changé de vêtements, les petites robes à fleurs et autres n’étaient plus vraiment mon style.

    A présent je suis une camée dealeuse de poudre et de V [sang de vampire]. Stripteaseuse dans un bar à vamp' et à loups. Je côtoie cette race qui m'avait arraché les êtres que j'aimais. Bizarre penserez vous. Non, juste normal. Je prépare une petite vengeance à ma sauce, que personne ne s'inquiète. La vengeance est un plat qui se mange froid non ? Même très froid (;

    Bien sur je reste toujours cette gentille et douce Aaliyah. Tout dépend de ceux qui me cherchent des noises ou non. Un tempérament de feu, n'oubliez pas.



    [Coming-out ... Coming-out. Sors du trou ... La La La] Ce que je pense du Coming-out des vampires ? Mais bien sur. Ils sont sortis de l'ombre comme ça, après des siècles à tuer les humains. Ces derniers se sont prosternés devant eux. Ils sont adulés. Des sangsues adorées. Vous y croyez ?
    Vous croyez que c'est à cause de qui que nous, les Lycanthropes, sommes sur cette Terre ? A cause d'eux. Nous sommes ici pour une seule chose, les exterminer. Mais contrairement à eux, nous ne pouvons pas faire notre Coming-out. Sans être connus nous sommes déjà pourchassés... De plus nous serions massacré, les humains aiment beaucoup trop les vampires.
    Mais grâce à cette guerre, oui je dis bien grâce, le peuple humain est divisé en deux.

    Mais bon, j'ai beau dire ça, cela ne m'empêche pas de côtoyer des vampires. Et je dois avouer, à contre cœur, qu'ils ne sont pas tous horribles et sans cœur.
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Lindia D. Elwood

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 Aaliyah Esmeralda Lewis _ Bouge de là .    FiNiSH  EmptyMer 28 Juil - 21:50

J'aime beaucoup ton histoire Surprised mais ça, tu le sais déjà ;D.

Et puis bon Bienvenue quand même, même si bon, tu n'es pas tout à fait nouvelle Razz *sors*.

:4:
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Aaliyah E. Lewis
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 Aaliyah Esmeralda Lewis _ Bouge de là .    FiNiSH  EmptyMer 28 Juil - 22:30

    Merci beaucoup ma Lindi'Chérie.
    Tu me l'as déjà dit oui, mais ça fait toujours plaisir à entendre Lire. Et surtout d'avoir sa présentation commentée ^.-
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