Nora
...Schwartz

Carte d'identité; {Présentez vous en quelques lignes ou suivez le modèle.} Nom;O’Neil épouse Schwartz Prenom(s);Nora Age;95 ans (en paraît 20) Date de naissance:17 mars 1915 Lieu de naissance;Waterville dans le comté de Kerry en Irlande Nationalité;Irlandaise Lieu de résidence;La banlieue chic de Underway Profession;Libraire Nature;Vampire Pouvoirs; (si vous en avez un)Télékinésie ainsi que les pouvoirs des vampires. Clan;Bon bla

I want to see you;

{Description physique. Minimum: 8 lignes.} ...

Comme chaque matin, je me lève et je me rends dans la salle de bain. J’observe mon visage qui ne change pas malgré les années. Mon visage est ovale et les traits sont assez harmonieux. Mon teint est frais et sans défaut. Je ne compte pas les tâches de rousseurs comme un défaut. Mes yeux sont bleus clairs comme le ciel et sont frangés de longs cils noirs. J’ai des longs cheveux blonds qui dessinent des boucles souples.
Je suis de taille moyenne, 1 mètre 73 pour être précise. J’ai une silhouette svelte et élancée.
J’affectionne les vêtements à la fois confortable et féminins. Des tuniques en coton mais ajourées ou avec des volants, des gilets aux couleurs douces, des robes ou des jupes mais rarement des pantalons. Je porte souvent du bleu, dans toutes ses tonalités, ainsi que du jaune. Je me maquille peu parce que je n’y suis pas habituée mais j’aime le mascara.

I want to know you;

{Caractère. Minimum: 8 lignes.} ...

Je crois que le premier mot qui vient à l’esprit quand on pense à moi, c’est douce. Je ne suis pas une personne qui s’emporte facilement, je suis d’un caractère calme et posé. Je me mets rarement en colère. Il faut vraiment le vouloir pour y parvenir. Il faut s’attaquer à un être cher ou à un être innocent. Je suis très protectrice avec ceux que j’aime. Je le suis aussi avec les enfants. Ces êtres tendres et fragiles sont si adorables que je trouve inhumain de leur faire du mal.
Je suis entièrement dévouée à mon époux, Franz. Pour lui je ferais tout. Je n’imagine pas ma vie sans lui. Je me tiens toujours près de lui. J’aime sentir le contact de sa peau. C’est pour cela que nous nous tenons très souvent la main ou le bras.
Je suis d’un caractère prudent, voire pour certain craintif. En réalité je réfléchis toujours aux risques avant d’agir. Bien que parfois il m’arrive d’attaquer.
Je n’ai rencontré qu’une seule personne capable de me mettre dans cet état. Tanos. Pourtant je ne parviens pas à le détester. Je ne parviens pas à détester quiconque. C’est un sentiment fort et j’en suis incapable. Même pour Tanos qui m’a fait souffrir.

{Ce que vous pensez du coming-out des vampires & de leur prise de pouvoir}. Minimum: 3 lignes.} ...

Révéler l’existence des vampires était une erreur. Cela a entraîné trop de problème. Tout était plus facile quand notre existence était tenue secrète. A présent une guerre entre les vampires s’est engagée et elle implique tout le monde. Les humains bien sûr mais aussi les vampires qui ne veulent pas se mêler aux autres. Malgré ma transformation, je n’ai pas oublié ce que j’étais avant. Les humains ne sont pas du bétail, on ne peut pas les tuer comme il nous plait. Notre rôle et notre influence était beaucoup plus efficace cachée que révélée au grand jour. Nos mondes ont fusionné mais je crois que c’est surtout pour le pire que pour le meilleur.

Please, tell me your story;

{Votre histoire. Minimum: 30 lignes.} ...

« Je n’ai pas eu de ballons rouges, quand j’étais gosse dans mon quartier »

Irlande. Terre des légendes. C’est dans ce pays que je suis né. A Waterville dans le comté de Kerry. Pour être plus précise je suis née dans un hameau proche de la ville. J’ai vu le jour le 13 mars 1915, le jour de la Saint Patrick, fête nationale de mon pays. Ma famille était très heureuse de ma venue au monde. Surtout ma mère. Mon père aurait préféré un garçon. Quant à ma grand-mère et mes deux tantes, elles semblaient quelque peu déçues.
J’étais une enfant plutôt chétive, souvent malade. A l’école j’étais une élève appliquée mais moyenne. « Peu participative, peut mieux faire » fut une appréciation qui revenait comme un refrain sur mes bulletins scolaires. Etant réservée, je n’arrivais pas à m’imposer et je n’avais pas beaucoup d’amis. Tout cela consternait ma famille. L’enfant tant attendu ne correspondait pas à leurs espérances.
La seule chose dans laquelle j’étais bonne, était la lecture. Je lisais à toute heure, en tout lieu. Je lisais tous les livres qui m’étaient accessibles, ceux de la bibliothèque comme ceux de ma grand-mère. Ces derniers me passionnaient. Ils traitaient des créatures étranges, des propriétés des plantes, du cycle des astres…

« Elle avait toujours dans son porte monnaie, l’île au trésors et des pièces de un franc usées »

J’étais un enfant sans beauté. Pourtant j’avais des traits harmonieux et pas défaut physique majeur. Mais il aurait manqué pour donner de la beauté à ce corps de l’éclat. Et j’en manquais cruellement. J’en manquais d’autant plus aux côtés de Fiona Kennedy, ma meilleure amie et accessoirement la plus belle fille de la ville. Fiona avait le teint clair et lumineux, de grands yeux bleus frangés de longs cils noirs et de beaux cheveux d’un blond très pâle, presque blanc. Fiona était appréciée de tout le monde. Les parents rêvaient d’avoir un enfant aussi poli et joli. Les garçons rêvaient de l’avoir comme petite amie. Les filles rêvaient d’être son amie. Ils ne savaient pas à quel point l’intérieur de la poupée de porcelaine, se cachait un horrible monstre. Fiona était méprisante et considérait les autres comme inférieurs. Les garçons étaient pour elle un amusement. Elle m’entraînait avec elle dans des bars la nuit, maquillée comme une fille de joie. Pour cela je la méprisais. Mais son assurance, sa beauté et son charisme forçaient l’admiration.
Le jour de mes quatorze ans, ma famille avait organisé une petite fête. Etre née le jour de la Saint Patrick n’est pas facile. On fête plus Saint Patrick que votre naissance. Mais la soirée avait été agréable. Ma mère m’avait fait un gâteau au chocolat et à la pistache. Mon père avait joué du violon et nous avions dansé. Fion était bien sûr invitée. A la fin de la soirée, elle s’est approchée de moi avec une moue méprisante.
« Est-ce que tu veux voir une fête digne de ce nom, Nora ? »
Je ne sais plus ce que j’ai répondu. Fiona est revenue tard le soir, comme à son habitude quand elle m’embarquait dans ses expéditions nocturnes. Elle a frappé à mon carreau et je l’ai suivi. Nous avons pris le bus puis on a marché à travers un parc qui m’a paru ne plus finir. Nous sommes finalement arrivées devant un manoir et Fiona nous y a fait entré par les cuisines. Fiona avait quatorze ans mais avec son maquillage et ses vêtements elle faisait bien plus. Il y avait tant d’invités que peu de personnes que peu de personnes nous ont remarqué et se interrogés sur notre nom. Fiona m’a donné un coup de coude et m’a indiqué du menton un jeune homme se tenant près du buffet. Il était extrêmement beau, une peau blanche sans défaut et un regard mystérieux. Fiona le dévorait des yeux. Elle n’était pas la seule. Toutes les femmes de la salle lui faisaient les yeux doux et susurraient des « Er Schwartz » en battant des cils. Er Schwartz a tourné la tête sur le côté et nous a aperçu. Il s’est avancé en souriant, dévoilant de magnifiques dans blanches. Fiona s’est décalé de quelques pas, prêt à l’accueillir avec son air blasé. Schwartz l’a salué d’un coup de tête et a continué son chemin pour arriver devant moi. Il m’a tendu un verre toujours en souriant, puis il m’a entraîné avec lui. Je ne regardais pas autour de moi, il aurait pu m’emmener n’importe où je ne l’aurais pas empêcher. A un moment, j’ai senti un vent froid et j’ai enfin remarqué que nous étions dehors assis sur des marches. Er Schwartz regardait au loin et je pus admirer son profil parfait se détachant dans l’obscurité. Je ne me souviens plus ce qu’il m’a dit ce soir là, je ne sais même pas s’il a parlé. Je me contentais de la regarder, mon toujours rempli dans mes mains. Je ne me souviens plus comment je suis rentrée. Je crois me souvenir du regard envieux de Fiona et des secousses d’un véhicule. D’un autre côté, je crois me rappeler avoir été portée un moment par Er Schwartz, mais peut-être le rêve avait-il enveloppés la réalité à ce moment-là. Nous n’avons plus parlé de cette soirée mais je ne l’oublierais pour rien au monde. Je repensais toujours à son profil se dégageant du ciel nocturne. Quelques fois, le soir, quand je me couchais, il me semblait encore sentir son odeur.

« It’s a new day, it’s a new life»

Un mois plus tard, un autre évènement bouleversa mon existence. Mes premiers sangs. Ce jour là, ma grand-mère, mes tantes et ma mère m’ont regardé étrangement. Avec un air de conspiratrice, elles m’ont fait revêtir une fine tunique de coton et m’ont coupé les cheveux. Elles les ont attaché avec un ruban rouge. Puis elles m’ont donné des mixtures au goût herbé. Ma mère m’a glissé dans la main un biscuit sec. Ma grand-mère m’a remis entre les mains les mèches de cheveux et elles m’ont toutes conduit dans la forêt. Il faisait nuit et je n’y voyais rien. Elles se sont mis en cercle et ont allumé des bougies. La fatigue et peut-être aussi le breuvage, m’ont empêché de rester longtemps éveillée et j’ai sombré dans le sommeil. J’ai fait des rêves étranges cette nuit là. Une poupée de porcelaine se brisait et des vers s’échappaient de son corps, une très belle femme marchait dans la forêt, attirée par une étrange lumière à la fois lumineuse et sombre, des femmes autour d’un chaudron.
Je me suis réveillée à l’aube le corps couvert de cendres et de rosé. J’ai mangé le gâteau que ma mère m’avait donné et je suis retournée à la maison. Ma mère guettait à la fenêtre. Dès qu’elle m’a aperçu, elle est sortie en courant à ma rencontre. Elle m’a collé contre sa poitrine et je crois bien qu’elle pleurait un peu. Mes tantes sont arrivées et nous sommes rentrées. Ma grand-mère souriait, chose extrêmement rare. Elle a passé sa main dans mes cheveux et c’est seulement à ce moment là que je me suis rendu compte qu’ils avaient repoussé. On m’a lavé et habillé. Puis on m’a mis devant un miroir. Au début je n’avais pas compris qu’il s’agissait d’un miroir, mais comme la fille devant moi bougeait en même temps, j’ai réalisé que c’était mon reflet. Ce que j’avais en face de moi me ressemblait à peine. Mes cheveux autrefois mous et sans forme étaient lumineux et dessinaient des belles boucles blondes. Mes yeux s’étaient agrandis je crois. Mon teint était clair et mes petits boutons avaient disparu. Je ne comprenais rien. Mais ma grand-mère, en me prenant par la main, m’a tout raconté. J’étais une sorcière. Toutes les femmes de ma famille l’étaient plus ou moins. Les hommes aussi parfois. Dès que nos pouvoirs se manifestaient, on devait suivre un rite de passage. Elles avaient craint que je ne possède pas de pouvoir mais mon retour triomphal comblait toutes leurs craintes. J’étais très puissante d’après elles. Mes cheveux avaient repoussé en une nuit et ma beauté s’était enfin révélée. Une nouvelle vie commençait.

« I need you tonight, now I’m looking for your sympathy»

Quatre ans avaient passé depuis cette révélation. J’étais très douée en magie. Je pouvais déplacer les objets par la simple force de ma pensée. J’apprenais la préparation des philtres et de potions. Ma grand-mère ne jurait que part moi.
A l’école, de nombreux garçons étaient à mes pieds. Fiona était toujours mon amie. Ma beauté avait grandi de jour en jour et Fiona était méfiante. Mais comme je ne sortais pas avec des garçons, elle restait la reine de son harem. Je n’avais pas oublié Er Schwartz. Je me doutais bien que je n’avais aucune chance de le revoir mais son sublime profil restait ancré dans ma mémoire.
Le jour de mes dix-huit ans, Fiona m’a amené au Korrigan, le bar le plus branché de Waterville. C’était la Saint Patrick et tout y était vert. Les hommes du bar nous ont proposé des verres que j’ai poliment refusé tandis que Fiona les vidait les uns après les autres. Nous avons dansé longtemps puis j’ai senti une main qui m’attrapait doucement le bras. Je me retournais. Er Schwartz. Je restais sans voix, incapable d’articuler le moindre mot. Il se tenait en face de moi, toujours aussi beau, toujours aussi souriant, toujours aussi jeune que dans mon souvenir. Mais moi j’avais bien changé. Se souvenait-il du petit laideron d’il y a quatre ans ? M’avait-il reconnu ? Nous étions deux points immobiles et silencieux dans l’effervescence de la fête. J’ai entendu la voix de Fiona crier « Bon anniversaire Nora ! » et tout le monde l’a imité. Je me suis retourné et j’ai vu Fiona debout sur le bar. Un homme à la fois beau et inquiétant se trouvait en dessous d’elle. « Bon anniversaire Nora » me glissa doucement Er Schwartz à l’oreille. J’en eu des frissons dans tout le corps. Il m’a invité à danser. Tout changeait et tournait autour de moi mais il me tenait la main. Je n’ai plus vu Fiona par la suite. Je dois avouer qu’à ce moment là je l’avais un peu oublié. J’avais revu Er Schwartz.
Je suis retourné au lycée la tête dans les nuages. J’ai pensé à lui toute la journée. En sortant de l’école, je le vis qui m’attendait près de ma bicyclette. Il attirait tous les regards mais il était venu pour moi. Mon cœur battait la chamade et mon souffle était court. Il m’a raccompagné chez moi et nous avons longtemps parlé. Surtout lui, moi je parvenais à peine à faire une phrase complète. Il était fascinant. Il parlait de choses banales mais j’étais heureuse. Il me quitta au bout du chemin avec un sourire. Nous avons continué ainsi pendant deux semaines. Le vendredi alors qu’il allait partir, je me suis tourné vers lui.
« Je ne connais même pas votre prénom.»
Er Schwartz a souri et m’a répondu qu’il s’appelait Franz. J’ai murmuré un « au revoir Franz » et il est partit en chuchotant « au revoir Nora ». J’ai répété son prénom dans ma tête toute la soirée.
Le samedi après-midi alors que je me promenais à bicyclette, il est arrivé devant moi, sortant de nulle part. Nous avons discuté puis il a pris le guidon de ma bicyclette et nous avons fait du vélocipède ensemble. Quand le soir est tombé, il m’a raccompagné. Avant de me quitter, il a glissé sa main dans la mienne. Il s’est approché de moi et a posé ses lèvres sur les miennes. C’était mon premier baiser.

« We were both young when I first saw you, I close my eyes and the flash back start»

Nos rendez-vous ont duré plusieurs mois. Un jour, Franz m’a emmené à Dublin. Nous avons pris le train. Il m’a emmené dans un restaurant chic où il semblait être connu et apprécié. Nous nous sommes promenés dans les rues. Franz m’a offert un bouquet de viollettes. Au retour je me suis endormie sur son épaule. Il m’a doucement réveillé quand le train est rentré en gare. Nous avons pris un taxi qui nous a conduit jusqu’au début du chemin qui menait à ma maison. Franz a sorti quelque chose de sa poche et s’est mis à genoux.
« Nora veux-tu faire de moi le plus heureux des hommes et m’épouser ? »
J’ai hoché vigoureusement la tête et répondu « oui ». Il a glissé un solitaire de diamant à ma main.
Ma famille accueillit la nouvelle d’une étrange manière. Bien sûr elle était séduite par Franz mais quelque chose la gênait. Ils discutèrent longtemps mais la conversation était pleine de sous entendu que je ne comprenais pas.
« Nora je ne t’ai pas tout dit. Je ne suis pas comme toi. Tu vois… je suis un vampire.»
Nous étions assis contre un arbre devant la maison. Un vampire ? Une de ces créatures mystérieuses qu’ont ne voit que dans les livres ? Mais alors que devais-je dire ? Je ne pouvais pas lui jeter la pierre, moi-même je n’étais pas une simple humaine. Un vampire… Pouvait-il être un danger pour moi ? Je l’aimais plus que tout. Je ne pouvais pas renoncer à lui.
« Ne t’inquiètes pas Franz. Je ne suis pas comme les autres, je suis une sorcière. Mais j’ai confiance en toi… en nous. »
Il m’a pris dans ses bras.
« Je sais…je sais. »

« Take me somewhere we can be alone. This love is difficult but it’s real»

Cela faisait un an que nous étions mariés. Franz m’avait tout raconté. Sa naissance dans le Saint Empire Romain Germanique, sa transformation et surtout son créateur, Tanos… Il le respectait, appréciait sa compagnie, il lui devait la vie mais il le craignait aussi. Je le comprenais. Je me souvenais que trop bien de notre rencontre.
C’était un an après notre mariage. Nous nous baladions quand nous avons rencontré Tanos. Son regard avait quelque chose d’effrayant. Mais le pire de tout c’était qu’il avait transformé Fiona en vampire. J’étais folle de rage. Par sa faute elle souffrait et avait perdu les pédales. Elle refusait mon aide et m’aurait mordu si Franz n’était pas intervenu. Je ne pouvais rien faire pour elle. J’avais tenté de lui parler, plusieurs fois, elle ne répondait pas.
"Elle ne comprend plus ce que tu lui dis Nora…Elle est à moitié folle."
Je me suis énervée contre Tanos. Comment était-ce possible ? Elle allait très bien la dernière fois que… Oh non, l’homme du bar c’était lui. Et j’avais laissé Fiona seule avec lui. J’ai attrapé un dessous de plat en bois qui traînait dans la chambre. Je lui ai envoyé de toutes mes forces. Mais je n’avais pas prévu que Tanos était un télékinésiste. Il le stoppa net dans sa course mais je répondis pas une poussée de télékinésie et Tanos alla s’écraser contre le mur.
"Comment as-tu pu faire une chose pareille? Tu la connaissais à peine, elle avait toute la vie devant elle ! Espèce de monstre !"
Je m’avançais pour le frapper, tant la rage m’animait mais Franz m’en empêcha.
"Arrêtes Nora, tu n’arriveras à rien comme ça."
"Alors tu prends sa défense ?"
Comment pouvait-il supporter cette situation ? Pourquoi ne me soutenait-il pas ?
"Range ton amazone Franz, je ne suis pas venue ici pour me faire assommer par une demoiselle. Pardon, une dame à présent…" ajouta Tanos d’un ton moqueur. "Quoi que les amazones sont plus jolies de que ça, je parle d’expérience…"
"Tu vas voir…" mais Franz me retint une nouvelle fois.
"Nora, je ne prends la défense de personne, je sais juste que Tanos est bien plus expérimenté et plus fort que toi quand on en vient au combat. Je ne veux pas qu’il t’arrive quoi que ce soit."
Il avait raison. Je suis partie, refoulant ma rage.
Le soir même j’ai demandé à Franz de me transformer. Je lui ai expliqué que si il ne le faisait pas, nous serions séparés par le temps et que je voulais rester auprès de lui à tout jamais. Pour cela je devais être comme lui. Au bout de quelques jours, il a finalement accepté. Tanos lui avait aussi fait comprendre que je ne pouvais pas rester humaine.
Je ne raconterais pas ma transformation. Ceux qui l’ont vécu savent à quel point c’est affreux, ce qui l’ignorent ont bien de la chance. Franz m’a aidé autant qu’il a pu. Mais j’avais soif. Je ne pouvais pas résister. Je me suis jeté sur la première personne venue. J’ai bu son sang sans m’arrêter. L’euphorie a laissé place à l’effroi. J’avais tué un être humain. Sans la moindre hésitation. Quand je l’ai réalisé, j’ai cru devenir folle. J’aurais voulu mourir. Mais Franz était là pour veiller sur moi, séchant mes larmes et calmant mes cris.
Nous nous rencontrâmes à nouveau. Cette fois ci j’étais plus forte. J’en profitai pour donner un coup de poing à Tanos.
"Que cela te serve de leçon"
J’aurais fait bien plus si on ne m’avait pas empêché.
Nous vécûmes ensemble durant dix ans. Tanos n’était pas ravi, mais je voulais rester auprès de Fiona. Je n’avais pas perdu espoir pour elle. Mais Tanos n’avait plus d’espoir. Il l’avait emprisonné autour d’un arbre, la laissant à la merci des rayons du soleil. Nous l’avons traité de fou et de bien d’autres noms.
"Taisez-vous tous les deux! Fiona était MA responsabilité, et elle devenait dangereuse aussi bien pour moi que pour vous et pour elle-même! Alors haïssez-moi si vous le souhaitez, mais j’ai fait ce qui m’a semblé être la meilleure solution!"
Je n’étais pas de cet avis. Mais je compris qu’il n’était pas ans cœur. Je compris qu’il était plus torturé que cela.
Environ deux semaines plus tard, un autre évènement vint encore modifier l’image que j’avais de Tanos. Je le vis lors d’une de ses crises de panique hystérique. Je ne pouvais rien faire, je ne savais pas quoi faire. Quand il se calma, je l’adossai avec Franz sur son lit et le recouvrai d’une couverture. Nous le quittâmes deux jours plus tard. Cependant je revins à l’arbre où Fiona devait être attachée mais je ne vis rien. Aucune trace d’elle, morte ou vivante.
Comme cela me semble loin désormais. Nous avons quitté l’Irlande pour l’Islande.

Nous sommes ensuite partis pour les Etats-Unis. Vingt ans plus tard, on révélait l’existence des vampires. S’ensuivit une lutte entre les vampires qui voulaient continuer à tuer les humains et ceux qui, comme Franz et moi, se nourrissaient de sang en poche ou du sang de synthèse récemment mis au point.

And you...

Speudo;Lily Age;19 ans Code; Validé par Keziah Présence sur le forum ;3/7 sûr mais après je tente de venir tous les jours pour me tenir au courant Personnalité sur l'avatar;Candice Accola Comment avez-vous connu le forum; Par un pub sur un autre forum et parce que James m'a demandé de venir XD

• Bienvenue !
  * Saute partout *
  
  Je suis contente de te voir ici

Mademoiselle, Bienvenue parmi nous.
Bonne chance pour la suite de ta fiche, j'ai hâte de connaitre ton histoire (:
Pour le moment ton code est validé.
Si tu as le moindre problème n'hésite pas à nous MPotter, Chriséa Ou moi même, nous sommes là pour aider.

Et n'oublie pas de faire recenser ta célébrité.

Deux nouveaux en une soirée, Wahw'. Je suis vraiment très heureux. Sur ce, j'attends la suite avec impatience.