EVELYN
...DE LA ROSA

Carte d'identité; {Présentez vous en quelques lignes ou suivez le modèle.} Nom; De La Rosa Prenom(s); Evelyn (Evy, Lili, Lyn) Age; 24 ans Date de naissance:26 Mai 1986 Lieu de naissance; Reynosa, Mexique Nationalité; Américano-mexicaine Lieu de résidence; Underway Profession; Vendeuse Nature; Humaine Pouvoirs; (si vous en avez un) Clan; Bon

I want to see you;

Hum… Une description de moi ?! Vous ne voulez pas une photo plutôt ! Bon bon d’accord. Alors, je dirais que je suis normale. Ni belle à tomber, ni moche. Mes cheveux tombent dans le milieu de mon dos, naturellement lisses, mais je les boucle de temps en temps. Ils étaient châtains quand j’étais plus petite, mais ils se sont un peu éclaircis avec le temps et j’ai fait des mèches blondes il y a peu pour suivre la mode. Mes yeux sont ni vert, ni marron, ni jaune. Les trois couleurs sont présentes mais je dirais que c’est le vert qui domine, bien que le vert soit très présent.
Après pour mon corps, je dirais que je suis proportionnelle. Comment ça, ça ne se dit pas ? J’ai ce qu’il faut là où il faut. Je n’ai pas un brin de graisse et je dois cela aux heures de sports que je fais par semaine. Je dois être à 6 heures je crois. La danse étant toute ma vie, je me tiens toujours droit, le menton haut. On pourrait penser que je suis hautaine mais c’est juste une posture de danseuse, rien de bien alarmant.
Niveau vestimentaire : J’aime les couleurs pastels, le rose, le bleu, quelquefois du jaune. Mais je porte aussi des couleurs sombres. Je porte la plupart du temps des tenues à la dernière mode, glamour. Les jogging et autre, très peu pour moi. Les accessoires comme les talons aiguilles très hauts, les sacs assortis à la tenue, les ceintures, colliers, boucles d’oreille, bagues et j’en passe, tout fait partie de mes ensembles chics.
J'oubliais... Deux petites marques sur mon poignet droit et mon cou côté gauche. Celle de mon cou je les cachais avant mais maintenant que tous le monde connaissait l'existence de ces bourreaux, personne n'allait me poser de question.

I want to know you;

Comment me définir ? Je ne sais pas si je suis la mieux placée pour parler de mes défauts et mes qualités, je crains de ne pouvoir être objective. Quoi qu‘il en soit, une chose est certaine, je suis loin d‘être parfaite. « Qui l‘est ? » me direz-vous. Pour commencer, je dirais que mon principal défaut c’est ma paresse. Les grasses matinées, les cours manqués par flemme et j’en passe. Oui j’ai un léger poil dans la main et alors ?! Bon, malheureusement pour vous ce n’est pas le seul défaut. J’ai aussi tendance à beaucoup parler. Pas forcément pour ne rien dire, mais j’avoue que j’aime faire la conversation. J’ai la langue bien pendue, on peut dire ça. Par contre les ragots et autres rumeurs à la noix très peu pour moi. Mais j’aime bien dire le fond de ma pensée que je trouve que c’est nécessaire. Bon, continuant dans les défauts, il parait que je suis une tête de mule. J‘avoue que j‘adore avoir raison, mais j‘estime que ce n‘est pas m‘appeler bornée, je suis juste, c‘est tout !
Evidemment, je n'ai pas que des défauts, du moins autant que je le sache. Je suis quelqu'un de tendre et de câlin. En gros je n‘ai rien d‘une grosse brute. J‘aime la douceur, la subtilité, un peu de romantisme dans ce monde de brute ne fait pas de mal. Je me trouve aussi assez courageuse. Avec ce que j'ai traversé, j'ai n'ai jamais tourné le dos au danger. En fait je l'attire sans m'en rendre compte mais une fois devant moi je ne tourne pas les talons mais l'affronte. Il semblerait aussi que je suis intelligente. Je dirais plutôt que je suis loin d'être bête. L'intelligence est relative en fonction de beaucoup. A part ça, je suis plutôt méfiante. Qualité ou défaut ? Je ne sais pas trop mais très utile dans la vie de tous les jours, surtout depuis la révélation des vampires au grand jour.

Ce sont des êtres abjectes que je hais au plus haut point. J'ai perdu beaucoup à cause d'eux et je me méfie même des gentils. Ils auraient du rester dans l'ombre et les humains n'auraient pas été aussi subjugués par eux. ...

Please, tell me your story;

Baila !

Il y avait un temps où j’aimais sortir la nuit. C’était avant que les vampires ne sortent de l’ombre et que la LD ne prenne le pouvoir. A cette époque, j’étais heureuse, bien que je ne connaissais pas mes parents. Mon père était un américain qui était venu prendre du plaisir avec les jeunes mexicaines et ma mère une petite naïve qui avait cru ses belles paroles. C’était une junkie inconsciente qui vendait son corps pour la cam. Je ne la juge pas, je ne fais que répéter ce que je sais. Elle mourut à ma naissance à cause des conditions précaires dans lesquelles elle vivait. Ce sont ses parents, Marco et Olivia De La Rosa qui me prirent en pitié. Des gens tout à fait charmants. Petite, je pensais que le temps n’avait pas d’emprise sur eux jusqu’à ce qu’Olivia nous quitte pour un monde meilleur.
Papi fut dévasté et du haut de mes 8 ans je ne pouvais pas beaucoup l’aider. Je me contentais de faire un maximum, le faire rire, l’aider dans les tâches ménagères, diminuer sa peine.
C’était avec lui que je marchais des heures au bord du Rio Grande. Il me racontait de vieilles légendes sur des créatures surnaturelles dotées de pouvoirs. Cela me faisait rire, je n’y croyais pas plus que cela. Ce n’était que les racontars d’un vieil homme en deuil. Si j’avais su…

Amor a la Mexicana...

C’était aussi à cette époque que je découvrais l’amour pour la première fois. Un peu jeune me direz-vous, mais depuis quand l’amour se souciait-il de l’âge ? Et puis je ne savais pas à ce moment ce qu’était ce sentiment. Je fis la rencontre d’un petit américain de mon âge. Il s’appelait Stephen et c’était le garçon le plus gentil que je connaissais. Je passais la plupart de mon temps libre avec lui. J’avais d’autres amis bien évidemment. Mais j’aimais passer du temps avec lui. Nous parlions de tout et de rien, de la pluie et du beau temps. Il savait tout de moi comme je savais tout de lui.
Ses parents étaient des américains émigrés au Mexique pour le climat et la culture. Il m’apprit l’anglais, bien que j’avais quelques notions, les bases, et de mon côté je perfectionnais son espagnol. Nous nous entendions plus que bien jusqu’à ce que j’apprenne qu’il était malade. Je n’ai jamais su la nature exacte de sa maladie, mais à partir de ce moment je compris que ce n’était pas une simple amitié. J’avais besoin de le voir tous les jours, de le savoir en bonne santé, bien que ce n’était pas le cas. J’avais passé avec lui les plus belles années de ma jeune vie et je n’avais même pas pu assister à son enterrement.
J’avais alors 14 ans et je portais le deuil d’une façon qui me semblait particulière. Normalement les pleurent, crient et j’en passe. Moi, je me suis réfugiée dans la danse et pas un mot ne sortit de ma bouche, plus que nécessaire. Et je peux vous dire que c’était très louche étant donné que j’étais aussi bavarde que je le suis maintenant. Je dansais de tout. Salsa. Valse. Tango. Hip Hop. Classique et bien d’autre. C’était décidé, je serais danseuse plus tard et je ferais des tournées avec de grandes stars américaines.
C’est beau de rêver !

Ciao Bella !

A 16 ans, il était grand temps pour moi de quitter Marco et de voler de mes propres ailes. Il avait mis beaucoup d’argent de côté pour moi, pour que je vive mon rêve. On s’était mis d’accord que je l’appellerais une fois installée dans mon école, mon internat.
DIRECTION LES ETATS-UNIS ! Mon visa d’étudiante et mes dollars dans les poches et j’étais prête. A part mes « r » un peu roulés, personnes ne pouvaient pas se doutaient de ma provenance hispanophone. J’étais donc dans l’avion à destination des Estados Unidos, avec une valise et un sac à dos. J’étais une petite mexicaine fraîchement débarquée. J’étais loin d’être bête et encore heureux, sinon je me serais fait arnaquer à peine arrivée. A l’aéroport, un vendeur de dictionnaire voulait m’en refourguer un. Quand je lui ai dit non en anglais il m’a regardé avec de grands yeux. Il faisait nuit et un peu frais à Berkley. La meilleure école de danse américaine m’offrait une bourse pour que je prenne des cours dans leur établissement. Je cherchais un taxi des yeux mais le destin me réservait quelque chose d’autre.

Rencontre sanglante

Attendant patiemment qu’un taxi veuille bien me prendre, je regardais la rue, les passants avec des yeux émerveillés. Tout me semblait beaucoup plus beau et vivant ici. Il manquait cependant la convivialité et la chaleur que l’on connaissait si bien au Reynosa. Je frissonnais un peu, mon short n’était pas adapté à Berkley. Ma valise tout près de moi, je levais les bras pour interpeller un taxi et à chaque fois je me faisais snober.

Cabrón, criai-je.

Je pestais un peu quand sans savoir ce qu’il se passait, je reçus un coup derrière la tête. Impossible de voir mon agresseur, je sombrai dans l’inconscience, me demandant si ma vie s’achevait ainsi…

Je me réveillais dans une sorte de chambre d’isolement. Il n’y avait pas de fenêtre pour filtrer la lumière du jour, et il faisait sombre, je n’y voyais rien. Il y avait un lit, des toilettes, un lavabo, et une porte. J’étais en prison ? Non, même là il y avait des fenêtres. La tête me faisait encore un peu mal mais je ne pris pas le temps de réfléchir ou d’analyser la situation et bondissais vers la porte pour tambouriner dessus.

Qu’est-ce que je fais ici ?! Laissez moi sortir ! Mes papiers sont en règles, je ne suis pas une immigrante.

C’était quand même ma plus grosse crainte. Celle d’être expulser par mégarde. Je continuai de tambouriner, mes bras commençant à fatiguer, mes muscles douloureux. A bout de souffle, je me laissais tomber à terre, en larmes. Je ne comprenais plus rien, qu’avais-je fait de mal ? Je pensais que tout avait été fait dans les règles. Soudain des bruits de pas derrière moi. Un couloir, la personne ne rapprochait. Je me levais et m’appuyais contre le mur face à la porte. celle-ci s’ouvrit lentement et une faible lueur m’apparut. Je plissais les yeux le temps que ceux-ci s’adaptent et les rouvrais sur une grande silhouette qui se rapprochait de moi.

_ Je vous apporte à manger.

Qui êtes vous ?! Et qu’est-ce que je fais ici ?! Suis en prison ?

L’homme laissa un silence s’installer avant qu’un rire gras et bruyant ne résonne dans toute la pièce. J’en frissonnais, les larmes roulant sur mes joues sans que je ne puisse les contrôler. Je serrais les poings essayant de taire la peur qui rythmait mon cœur. Il arrêta d’un coup, le regard froid. Maintenant je le voyais distinctement. Il était grand et d’une beauté incroyable. Ses longs cheveux blonds tombaient gracieusement sur ses épaules et ses yeux étaient d’un noir ébène hypnotisant qui contrastait avec sa peau pâle. J’avais l’impression de me tenir devant une de ces créatures dont mon grand père m’avait parlé. Je souris légèrement à cette stupide pensée, ne détachant pas mes yeux de mon kidnappeur. Il faisait de même, ne daignant pas répondre à mes questions. Finalement il me donna le dos et je l’entendis renifler. Il humait l’air tel un animal. Alors que je croyais qu’il allait sortir, il se retourna si vivement que je n’eus pas le temps de le voir arriver. Il se plaça derrière moi, tenant mes bras fermement alors que je me débattais sauvagement, ne sachant pas ce qu’il me réserverait. Puis, sans crier gare, il pencha ma tête sur le côté, plantant ses dents dans ma jugulaire. Je tentais toujours de me débattre mais mes forces m’échappaient doucement, l’essence même de la vie quittant mon corps jusqu’à ce que je sombre dans l’inconscient.

Je vous passe les détails, mais cela dura quatre ans. Quatre ans où toutes les nuits ou presque, ce grand blond sans nom planter ses crocs dans mon cou, ou mon poignet, buvant autant de sang qu’il puisse. Le peu que je savais de lui, je l’avais deviné. Quand il était rassasié, ses yeux devenaient verts et ses crocs retournaient dans leur cavité. Il ne prenait pas une ride et j’étais sûre maintenant que les vampires existaient et qu’il en était un. J’étais vraiment bien tombée. Il avait eu besoin de nourriture, d’une personne qu’il pourrait se garder sous le coude et s’abreuver à son cou quand il le voudrait. En y pensant, j’en frissonnais encore.

Enfin libre !

Nous sommes maintenant en 2006. Vous devez vous demander comment je suis sortie de ma prison. Cela faisait deux jours que je n’avais pas eu la visite du grand blond. Je commençais à avoir faim, et deux jours sans nouvelles, cela semblait étrange. Je décidai de tenter une sortie par la porte. J’avais essayé une fois, mais il m’avait rattrapé à peine j’eus sorti la tête. Je poussais la porte le plus doucement possible, essayant de ne pas faire de bruit. Rien. Je continuais d’avancer dans le couloir jusqu’à ce que je vois enfin une porte qui me semblait être la fin de mon enfermement et toujours rien.

Nous sommes en 2006 et j’ai perdu toutes mes chances de devenir danseuse et de vivre de mes rêves. Je n’ai nulle part où aller, pas de sous, pas de vêtements de rechange. Que faire ? Je ne savais même pas dans quelle ville j’étais. J’avais prié bien des fois pour ne pas mourir, mais maintenant, je me dis que cela aurait la meilleure des choses. A partir de maintenant, je serais obligée de faire des choses dont je ne pourrais être fière pour subvenir à mes besoins, et je vivrais avec ces images de cauchemar, et les marques dans mon cou et mon poignet. Jamais je n’oublierais ce qu’il m’avait fait et jamais je ne pourrais rencontrer d’autres vampires sans ressentir de la rancœur.

J’avais atterri à Underway. Je n’avais jamais entendu parler de cette ville mais elle serait mon refuge jusqu’à nouvel ordre. Je finis par vivre de ma passion mais comme je le souhaitais. Je trouvais un travail comme strip teaseuse et vivais chez une de mes collègues qui avait bien voulu m’héberger. C’était loin d’être idéal mais je m’y étais fait à la longue. Les clients étaient plutôt corrects et les pourboires intéressants. J’avais retrouvé mes tenues habituelles et puis je m’étais assez de sous de côté pour changer.

Et voilà, le temps passait à une allure folle et avec lui, les vampires avaient réussi à prendre le pouvoir. Je me doutais bien depuis mon enfermement, que tapis dans l’ombre, de nombreux humains mourraient tous les soirs sous les crocs d’un vampire assoiffé. La LD avait pris le pouvoir et nous pauvres êtres faibles que nous sommes, nous ne pouvions qu’accepter notre sort. Mais je n’étais pas d’accord.

Par peur de tomber sur un vampire comme client, ce qui avait déjà du arrivé, je décidais de changer de métier. Je cherchais comment vivre de la danse mais il aurait fallu quitté Underway et je m’étais fait des amis plutôt sympa. Donc, je travaillais la journée maintenant en tant que vendeuse dans un magasin de vêtements assez chic et fréquentais de temps en temps les boites, m’éloignant du Crock’Me, réputé pour être le QG de la LD.

Et voilà mon histoire. J’espère que cela vous a plu. Vous comprenez aussi pourquoi je n’aime pas les vampires. *montre son cou et son poignet droit* 
...

And you...

Speudo; Evy x) Age; 19 Code; Validé par Keziah. Présence sur le forum ; Régulière ! Personnalité sur l'avatar; Kate Beckinsale Comment avez-vous connu le forum; J'y suis =D

Citation :

Comment avez-vous connu le forum; J'y suis =D

*Hume la douce odeur de l'humaine*

Bienvenue parmi nous charmante créature.
Super histoire.
Hé bien j'ai le plaisir de t'annoncer que tu es Validée. [bon on va pas faire dans la dentelle pour ton troisième compte hein ]

N'oublie pas de faire recenser ta célébrité, et toutes les demandes ainsi que tes fiches.

VALIDEE !!

Au plaisir de Rp avec une si charmante humaine .